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Rugby à XV

Pro D2 (J17) : Provence Rugby met fin à la série de Béziers et prend la tête

Etienne Goursaud

Publié le

Pro D2 (J17) : Provence met fin à la série de Béziers et prend la tête
Photo Icon Sport

PRO D2 2023-2024 – Le choc de cette 17e journée entre Béziers et Provence Rugby a été remporté par les Provençaux (18-17). Le match a été âpre. Et si Béziers a dominé le premier acte, les Provençaux ont fait une grande seconde période, pour inquiéter les locaux. Jusqu’à l’essai de la gagne à la sirène. Qui leur offre provisoirement la tête de la Pro D2. 

Deux essais et huit points d’avance pour Béziers à la pause

Si le début du match a été marqué par beaucoup d’imprécisions des deux équipes, mais aussi une ouverture du score de Provence Rugby (0-3, 8e), Béziers va rapidement rappeler que le club n’a pas volé ses six victoires de rang, série en cours. Pendant dix minutes, Provence va essuyer de grosses vagues. Et va surtout craquer deux fois. Avec un carton jaune pour le 2e ligne Clément Chartier, coupable d’avoir plaqué un Biterrois, alors qu’il n’était pas à dix mètres sur une pénalité (10e). Double peine, car sur la touche, le maul s’organise. Et s’il est péniblement sauvé, la défense provençale ne pourra rien face à Taleta Tupuola (7-3, 12e).

Neuf minutes plus tard, nouvelle touche. Le ballon est écarté de façon express sur la gauche. Vers la fusée Raffaele Costa Stori. Le Portugais déploie les cannes, dépose la défense adverse et offre l’essai à son coéquipier Paul Réau (14-3, 21e). Et l’addition aurait pu être plus salée si, après une épreuve de force des avants et un ballon écarté à gauche, Taleta Tupuola, seul, avait réussi à se saisir du ballon (28e). Si, après quatre longues minutes dans les 22 mètres de Provence, les locaux avaient trouvé la faille. Mais la défense visiteuse a été héroïque sur cette séquence. Et si Provence a été considérablement dominé, la botte de Joris Cazenave ne les laisse qu’à huit petits points de leur adversaire à la pause (14-6). Les Provençaux peuvent même regretter une situation de supériorité mal négociée, avec un sauvetage de l’arrière Gabin Lorre (22e).

Provence à la sirène

Quand on ne marque pas sur de telles occasions, on s’expose. Et Béziers subit ce qu’il a fait subir à Colomiers, la semaine dernière. Car Provence peut aller chercher la place de leader et ne compte pas se faire marcher dessus tout au long de la partie. Ce sont eux qui tiennent le ballon en début de second acte. La meilleure équipe de ce championnat, entre la 41e et la 60e, trouve la faille. Son banc fait la différence, mais c’est bien l’ouvreur titulaire Enzo Selponi qui trouve la faille. Et si cet essai n’est pas transformé, le match prend clairement une autre tournure (14-11, 46e). La mêlée des locaux est enfoncée et avec elle, c’est tout Béziers qui est en train d’imploser.



Et c’est peut-être là que la confiance née des six victoires de rang a pu faire la différence, du moins, à ce moment précis. Après avoir essuyé l’orage, Béziers est reparti à la charge. Mais, après une séquence monumentale, avec 30 temps de jeu, Provence gratte le ballon. Néanmoins, il le redonne trop vite et Gabin Lorre claque un drop (17-11, 67e). Néanmoins, trois points au lieu de cinq (ou sept) et une impression d’impuissance face à de solides Provençaux sur leur ligne. Et qui finissent fort ce match. Yannick Arroyo paye les fautes multipliées des locaux (77e). À 14 contre 15, Béziers subit les vagues provençales. Et craquent à la sirène quand Inga Finau récompense son équipe et fait payer les Biterrois là où ils ont échoué pendant plus de 50 minutes. Et la transformation de Jimmy Gopperth fait basculer le match (17-18, 80+1). Score final, 17-18 pour Provence, qui s’empare de la tête du classement de Pro D2.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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