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Rugby à XV

Pro D2 : Le début de saison en chiffres

Etienne Goursaud

Publié le

Pro D2 (J9) Un Biarritz tout bonus plus fort qu'Agen et que la pluie
Photo Icon Sport

PRO D2 2023-2024 – Alors que le championnat approche du premier tiers, petit point en chiffres sur ce début de saison.

6

Comme le nombre d’essais inscrits par Elia Elia, le talonneur de Nevers, qui domine le classement des meilleurs marqueurs d’essais. Ce n’est pas commun de retrouver un talonneur en tête d’un tel classement. Mais cela illustre l’efficacité de la conquête nivernaise.

6

Comme le nombre de bonus décrochés par… Nevers. Le chiffre 6 semble coller à la peau des Nivernais, qui occupent également la 6ᵉ place du championnat. Ils ont décroché trois bonus offensifs et trois défensifs. Cela leur permet d’être un point devant Colomiers, Béziers et leurs trois bonus, mais aussi Montauban et son unique bonus (plus faible total avec Agen). Des points qui peuvent compter en fin de saison, dans la lutte pour la phase finale.

9

Comme le nombre de points de Rouen après neuf journées. Depuis leur montée en 2019, les Rouennais ont toujours joué le maintien, mais s’en sont toujours sortis. Mais cette saison commence très mal. Ils n’ont remporté qu’un match. Ils ont déjà une différence de points de -71. Avant-dernière attaque, avec 150 points inscrits, 13e pire défense, avec 222 points encaissés. Ils devront resserrer les rangs, pour espérer une remontée au classement.

12

Comme le nombre de succès des équipes qui se sont déplacées, depuis le début de la saison. Soit 17 % de victoires en déplacement. Qui confirme cette difficulté, en rugby, de s’exporter loin de ses bases. La palme revient à cette 9e journée, où Vannes (14-9 à Rouen), Provence Rugby (24-15 à Valence-Romans) et Colomiers (37-13 à Montauban) se sont imposés à l’extérieur. Sans surprise, Vannes est le premier de la classe, avec quatre succès et un match nul. Le bonnet d’âne, parmi les équipes qui ont reçu, est Rouen, avec un seul succès et un match nul. Dépassés par Soyaux-Angoulême, qui a glané, ce vendredi, son second succès.

37

Comme le nombre de points de Vannes qui domine considérablement le début de saison. Après neuf journées, les Bretons comptent déjà 37 points. Soit plus de quatre points par match. Et neuf points d’avance sur leur dauphin, Provence. C’est la seule équipe invaincue en Pro D2, performance considérable quand on connait la difficulté en rugby d’aller gagner un match en déplacement. La deuxième équipe, en termes de défaites, est Provence Rugby, qui s’est déjà incliné deux fois. Toutes les autres équipes se sont au moins inclinées par quatre fois. Pour l’heure, c’est un début de saison presque parfait, avec huit victoires, un nul et trois bonus offensifs. Mais aussi une différence de points de +137. Le RCV, c’est aussi la meilleure attaque (261 points), la meilleure défense (124 points), la meilleure possession (54,6 %) et l’équipe la plus disciplinée (trois cartons jaunes). Et ce, en ayant joué cinq matchs à l’extérieur. Jamais Vannes n’a semblé aussi près d’accéder au Top 14.



85

Comme le nombre de points inscrits par Thomas Salles, l’arrière de Provence Rugby, qui est le meilleur marqueur de points du championnat. Il devance d’un petit point le Montois Yoann Laousse.

338

Comme le nombre d’essais inscrits depuis le début de la saison. Soit 4,7 essais par match en moyenne.

640

Comme le nombre de minutes jouées par le Grenoblois Steeve Blanc-Mappaz. Le troisième-ligne aile est le joueur le plus utilisé depuis le début de la saison.

864

Comme le nombre de mètres parcourus ballon en main, par Kylian Jaminet. Le Nivernais est le joueur qui a le plus avancé en Pro D2. Il est celui qui a cassé le plus de plaquages, avec Gervais Cordin (36 plaquages). Le frère ainé de Melvyn est une vraie arme offensive pour Nevers.

3 211

Comme le nombre total de points inscrits depuis le début de la saison. Soit 44,6 points par match.

14 211

Comme le nombre total de plaquages, depuis le début de la saison. Soit 197,4 par match.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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