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Hockey sur glace

Robin Gaborit : « Le groupe a une envie dingue de ramener le trophée à Angers »

Maxime Cazenave

Publié le

Robin Gaborit  « Le groupe a une envie dingue de ramener le trophée à Angers »
Photo Icon Sport

Coupe de France 2021-2022 – Unique rescapé de la dernière victoire angevine en Coupe de France (2014), Robin Gaborit a l’occasion de faire la passe de deux cet après-midi. Au lendemain d’une victoire étriquée à Briançon (5-4 a.p.), et à la veille de disputer la finale tant attendue face aux Rapaces, l’expérimenté attaquant angevin livre son sentiment à l’heure d’aborder ce premier grand rendez-vous de l’année 2022.

Vous sortez d’une victoire au forceps face à Briançon, quel est l’état d’esprit du groupe après cette victoire, à quelques heures de disputer la finale ?

Un match d’avant finale, c’est toujours spécial à jouer. Tu te dis qu’il ne faut pas l’oublier, mais les têtes sont déjà un petit peu tournées vers la finale. Ce n’est pas un match référence pour nous, c’est sûr, mais on sera prêts pour dimanche. Le groupe a une envie dingue d’y être et de ramener le trophée à Angers.

Après une large victoire face aux Remparts, vous avez validé votre billet pour la finale en passant les tours suivants dans des matchs au couteau face à trois équipes de Magnus (Amiens, Nice, Bordeaux). Votre coach Ethan Goldberg parlait d’une « route qui a été complexe » (via le site de la FFHG), partages-tu cet avis ?

La Coupe de France est toujours compliquée, il faut éviter de se faire piéger. On rencontre des équipes sur le papier inférieures qui sur un match lâchent les chevaux, et jouent sans pression. On s’est fait avoir à plusieurs reprises par des équipes de Division 1 par le passé. On le voit dans tous les sports, il y a toujours des surprises. Il faut être concentré, avoir un facteur chance et être prêt à chaque fois. Ce sont des matchs couperets où il n’y aucun droit à l’erreur, c’est ce qui fait le prestige et le charme de cette compétition.

Tu as déjà connu l’un des deux succès des Ducs en Coupe de France (2014). Est-ce que vous ressentez une pression particulière alors qu’il y a plus que jamais la possibilité de mettre la fin à cette disette ?

J’avais la chance de faire partie du groupe en 2014, et c’est un de mes meilleurs souvenirs en carrière. Il ne faut pas oublier qu’il y a des sportifs qui ne remportent jamais rien. On a la chance de ramener la coupe à Angers et d’écrire une ligne supplémentaire de l’histoire du club. Il y automatiquement un peu de pression, mais c’est pour ça qu’on joue au hockey. En tant que sportif, on rêve de participer à ces matchs-là qui permettent d’agrandir le palmarès. Il faut savourer puisque ça fait un moment qu’on était pas allés en finale. Si on doit attendre huit ans pour en refaire une, ce sera sans doute ma dernière cette année ! (rires)

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Vous allez affrontez les Rapaces, moins bien classés en Ligue Magnus, mais contre lesquels vous avez un bilan négatif cette saison (1V-2D). Selon toi, quels sont les aspects du jeu gapençais à limiter pour se donner le maximum de chances d’aller au bout ?

Gap est un adversaire qui nous ressemble beaucoup. Il va falloir être sérieux défensivement parce que c’est une équipe qui met énormément le palet devant le cage, avec du trafic devant le gardien. Il faudra donc empêcher leurs joueurs de rentrer dans le slot pour que notre gardien puisse avoir de la visibilité. De notre côté, on va devoir emmener du monde devant Julien Junca parce qu’il est chaud en ce moment, et dur à battre sur un premier lancé. Ça va vraiment se jouer devant les cages, devant les gardiens. Ce sont deux équipes qui jouent assez simplement, qui ne restent pas sur les extérieurs et veulent entrer dans l’axe pour mettre le palet devant la cage, et chercher les deuxièmes, troisièmes rebonds. C’est là qu’il va falloir être plus sérieux qu’eux pour remporter la partie.

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Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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