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Rugby à XV

Rugby Coupe du monde U20 : Les Bleuets s’inclinent sur le fil contre la Nouvelle-Zélande

Etienne Goursaud

Publié le

Rugby Coupe du monde U20 Les Bleuets s'inclinent sur le fil contre la Nouvelle-Zélande
Photo Icon Sport

COUPE DU MONDE DE RUGBY 2024 – Les Bleuets, trop maladroits, s’inclinent sur le fil contre la Nouvelle-Zélande dans leur second match (26-27). Les Néo-Zélandais ont marqué la pénalité victorieuse dans le temps additionnel. Les Français peuvent regretter une première période qu’ils ont copieusement dominée, mais sans faire le break (11-0). Et une trop grosse indiscipline dans le second acte.

Les Bleuets bien trop maladroits dans le premier acte

On peut se demander comment les Bleuets ont fait pour ne mener que de onze points à la pause (11-0), tant les Français ont dominé de la tête et des épaules ce premier acte. Avec une première action étouffante qui donne le ton de la domination… Et de la maladresse. Barnabé Massa récupère un ballon en touche. Grosse séquence de pilonnage de plus d’une minute, avec les avants sollicités, mais finalement, le ballon est perdu (3e). Les mauvaises transmissions seront le mauvais fil rouge des Bleuets, dans ce premier acte. Pourtant, les champions du monde en titre trouvent rapidement l’ouverture. Quand Hugo Reus joue au pied et trouve Xan Mousques, qui inscrit un essai en coin (5-0, 6e).

Les Néo-Zélandais vont subir la puissance française et concèdent des fautes (sept en 25 minutes). Sur un plaquage dangereux, Andrew Smith laissera même ses coéquipiers à 14 pendant dix minutes (24e). Et les Bleuets ne marqueront aucun point sur la séquence. En plus des passes, c’est la touche qui aura été un problème tout le match. Finalement, deux pénalités d’Hugo Reus (22e, 40e) ajouteront six points. Un moindre mal, compte tenu de la physionomie de ce premier acte. Les Français le regretteront. Très amèrement au vu du scénario du match.



Et bien trop pénalisés dans le second

Car les rapports de force s’inversent dans ce second acte. Dominés, les Néo-Zélandais ont profité de la mi-temps pour régler certains problèmes. Et vont considérablement dominer le début du second acte. Et ils vont finir par trouver la brèche quand Aki Tuivailala franchit la ligne (11-7, 47e). Le début de dix minutes de folie. Car, un peu au fond du trou, une interception de Joe Quere Karaba inverse le momentum. Le 3e ligne déploie les cannes jusque dans l’en-but néo-zélandais. Les Français reprennent de l’air (18-7, 50e). Et on se dit alors que le pire est passé. Loin de là. Deux minutes plus tard, les Français craquent une seconde fois. Quand Stanley Solomon marque un essai. Et revoilà les Baby Blacks à quatre points (18-14, 53e).



Et quand rien ne va, rien ne va. Sur un plaquage haut, Léo Carbonneau écope d’un carton jaune (57e). Et les Néo-Zélandais ne vont pas oublier, eux, de punir les Français. Sur une mêlée perdue à cinq mètres de leur ligne, les Bleuets subissent une nouvelle fois les foudres de leur adversaire. Dylan Pledger marque le 3e essai de son équipe, qui mène pour la première fois du match (18-18, 64e). Plutôt propres dans le premier acte, les Tricolores ont concédé six pénalités en vingt-cinq minutes, dix au total du second acte. La sixième amène un maul victorieux et le quatrième essai des néo-zélandais (21-24, 69e). On ne donne pas cher de la peau des Français, et pourtant.

Encore une fois, un grand Joe Quere Karaba trouve la faille. Et lui, contrairement à bon nombre de ses compatriotes, sert Mathis Ferté dans un fauteuil, qui s’en va en terre promise (26-24, 76e). On croit que le tournant du match intervient quand, en difficulté, Léo Carbonneau se sacrifie sur un plaquage, à cinq mètres de sa ligne. En déblayant, Joshua Smith touche la tête du demi-de-mêlée français et écope d’un carton jaune (78e). Mais les Bleuets négocient mal la touche et se font pénaliser. Ils redonnent une cartouche à leur adversaire. Qui va les crucifier sur une ultime pénalité. Transformée par Rico Simpson, après arbitrage vidéo, alors que les assistants n’avaient pas accordé les points (26-27, score final). Cruel dénouement. Les Bleuets devront l’emporter mardi contre les Pays-Bas, et croiser les doigts.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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