Rugby tournée d’automne : Les Fidji viennent s’imposer au Pays de Galles

AUTUMN NATIONS SERIES 2024 – Globalement meilleurs, les Fidjiens ont été plutôt convaincants pour rafler un succès mérité au Pays de Galles, et maintiennent le XV du Poireau dans la crise. 

Pas le plus attendu des matchs du weekend pour ces Autumn Nations Series, l’affrontement entre le Pays de Galles et les Fidji promettait toutefois au niveau du jeu. Leur dernier affrontement à la Coupe du monde 2023 avait été hautement spectaculaire, mais surtout, les Gallois, après une cuillère de bois lors du dernier Six Nations, devaient relever le gant à domicile.

Essais et cartons

D’entrée, les Gallois ont affiché leurs ambitions : la touche plutôt que les points, l’épreuve de force, qui s’est avérée être un échec. Mais la deuxième sera la bonne, avec un balayage du terrain parfait pour l’essai en bout de ligne de Blair Murray (9e). Les Fidjiens, comme à leur habitude, portaient le ballon, mais sans réelle organisation, et devaient se résoudre à prendre les points au pied, profitant en plus d’un jaune gallois.

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Mais la puissance des avants gallois était trop contraignante pour les Îliens, et après un travail de sape, Cameron Winett trouvait à son tour la faille (15e). Mais la vidéo venait à la rescousse des Fidjiens. Sauf qu’en 3 minutes, ces derniers prenaient deux jaunes coup sur coup, et l’on craignait pour la suite. Erreur, puisque sur une action anodine, Caleb Muntz enfumait la moitié de la défense pour s’offrir un essai somptueux. Un bijou !

🔥 Caleb Muntz take a bow!

😱 The incredible solo effort gets @FijiRugby back to within one score!#WALvFIJ | #AutumnNationsSeries pic.twitter.com/YPSCogygH8

— Rugby on TNT Sports (@rugbyontnt) November 10, 2024

Une joie qui se transformait en peine quelques secondes plus tard, car le bunker transformait le jaune de Semi Radradra en rouge – pour 20 minutes néanmoins, du fait des nouvelles règles. Pas de quoi effrayer les Îliens, qui prenaient de façon surprenante le contrôle du ballon, et portaient l’estocade juste avant la pause d’un groupé dévastateur qui forçait Luc Ramos à siffler essai de pénalité, avant de se raviser du fait d’une faute largement évitable. La vidéo donne et la vidéo prend (Mi-temps : 14-10).

Les Fidjiens plus conquérants

Revenus parés des meilleures intentions, les Fidjiens revenaient rapidement à un point, et avaient de plus resserré les boulons en défense, grattant un ballon crucial à quelques mètres de leur ligne (45e). Caleb Muntz mettait rapidement les siens devant au pied, et les Gallois perdaient énormément en lucidité. En-avant, cafouillages, surnombres oubliés, le match devenait de plus haché, et la punition tombait à l’heure de jeu sur une intervention gagnante de Waisea Nayaçalevu, avant une parfaite transformation pour servir Josua Tuisova qui renversait deux défenseurs et allait à dame.

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Le signal d’alarme sonnait alors enfin chez les Gallois, qui enlevaient les fioritures et proposaient un jeu plus direct. La transition avants – trois quarts était plus huilée et Ellis Bevan concluait une première bonne séquence, ce qui ramenait le XV du Poireau à deux points (66e). Les Fidjiens tentaient de rallumer les gaz, mais se montraient à leur tour imprécis devant la ligne adverse. Comme quand, après un contre ruck parfait et un bouchon de Tuisova, un en-avant flagrant les privait d’un nouvel essai (74e).

Mais les trois points de Muntz suite à une énième faute galloise sur la même action semblaient assurer la victoire finale. Plus le choix pour les locaux, il fallait un essai, et le Poireau lançait alors son baroud d’honneur. Une dernière pénaltouche, une dernière offensive et un dernier en-avant pour plier l’affaire. Victoire 19-24 des Fidji, la première contre cet adversaire depuis 2007, alors qu’avec son dixième revers consécutif, le Pays de Galles égale sa plus mauvaise série datant du début du siècle et reste bien enfoncé dans une crise latente.

John Stockton, Gianni Bugno, Zinedine Zidane, Steffi Graf, Frode Andresen, Stéphane Stoecklin, Davis Kamoga, Primoz Peterka, Werner Schlager et Aurélien Rougerie. Point commun entre ces sportifs? Ils m'ont fait rêver et ont bercé mon adolescence. Je suis un fondu de sports et j'essaie de retranscrire ma passion à travers mes articles. Originaire du Périgord, ma passion pour les Girondins, les Jaunards et les Jazzmen transpire dans mes écrits.