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Si on m’avait dit…
Inqualifiable, inadmissible, intolérable, tous les superlatifs sont bons pour décrire la déroute parisienne au Camp Nou. Le PSG devait se qualifier à Barcelone mercredi soir et pourtant c’est bien les catalans qui atteignent les quarts de finale de la Ligue des champions. On cherche des coupables. Des têtes vont peut être tombées, mais peut-on vraiment expliquer ce retournement de situation historique ?
Certains émettront l’idée que c’est l’arbitre, très moyen il est vrai mercredi soir, qui a éliminé les parisiens. Certes, mais pas tout seul. D’autres diront que c’est l’échec d’Emery et son coaching qui nous laissera dubitatif de longues semaines encore. Des joueurs évidemment, transparents tout au long de la partie. Les possibilités de se réfugier derrière un manque d’expérience du groupe ou encore le niveau moyen de la Ligue 1 seront aussi tentantes. Enfin, on pourrait parler de l’échec du projet qatari qui n’aura toujours pas aperçu les demi finales d’une compétition dont la victoire est leur seul objectif.
Et si c’était un peu de tout ça mais surtout quelque chose d’irrationnel qui a fait que ce mercredi soir le PSG ne devait pas se qualifier ? Aucune équipe dans l’histoire n’avait réussi un tel retour. Peu d’équipes ont du encaisser trois buts dans les sept dernières minutes d’un match avec un tel prestige. Et pourtant les parisiens ont réussi à faire plus fort que les statistiques et plus fort que l’Histoire. Comme si Paris ne pouvait pas éliminer Barcelone, comme si c’était écrit !
On ne mettra pas de côté la qualité du match aller parisien mais on oubliera jamais le terrible scénario de ce match retour. Le PSG est passé en trois semaines de prétendant à la victoire finale et de futur grand d’Europe à une élimination dès les huitièmes de finale. Le scénario n’est pas le même, mais les désillusions se répètent. Le club de la capitale a marqué, malgré lui, l’histoire de la Coupe d’Europe, et peut-être même l’histoire du foot.