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Rugby à XV

Top 14 (J1) : Bayonne domine difficilement l’USAP en ouverture de la saison

Etienne Goursaud

Publié le

Top 14 (J1) : Bayonne domine difficilement l'USAP en ouverture de championnat
Photo Icon Sport

TOP 14 2024-2025 – Dans un match engagé, l’ouverture de cette saison a vu l’Aviron Bayonnais dominer l’USA Perpignan (21-19). Menés quasiment tout le match, les Bayonnais ont renversé la partie sur une pénalité de 50 mètres de leur recrue, Joris Segonds.

Pour le grand coup d’envoi du Top 14 2024-2025, on a vu pire comme affiche sur le papier, avec ce très beau Bayonne-Perpignan. Un duel à fort enjeu entre la surprise de 2022-2023, qui entendait bien continuer à faire de Jean Dauger, une forteresse presque imprenable. Et la surprise catalane de la saison passée. Qui a émerveillé sur la fin de saison, avec un rugby alléchant. Mais qui doit passer par la case confirmation cette année. Finalement, même si les Catalans peuvent repartir frustrés, ils décrochent un point de bonus défensif prometteur, tandis que Bayonne a fait du Bayonne à domicile. En faisant basculer le match en fin de partie.

L’USAP devant à la pause, après un premier acte agréable

Belle affiche sur le papier et deux magnifiques essais dans le premier quart d’heure. Et ce sont les Catalans qui entament le mieux ce match. Après cinq minutes à bien défendre, leur première incursion dans le camp bayonnais sera gagnante. Du jeu rapide à la main, socle de la saison passée et un beau décalage pour propulser Ali Crossdale vers le premier essai de la saison (0-7, 9e). Premier marqueur d’essai, mais aussi première exclusion temporaire pour l’Anglais, coupable d’un en-avant volontaire (11e). En supériorité numérique, Bayonne trouve du décalage et Sireli Maqala répond en inscrivant le premier essai bayonnais (7-7, 13e). Mais, paradoxalement, l’USAP limite bien la casse durant cette période. Et compte six points d’avance, dix minutes après avoir encaissé cet essai (7-13, 23e).

Et, suite à une faute d’antijeu, en contrant un ballon catalan, c’est cette fois-ci le Bayonnais Andy Bordelai qui écope d’un carton jaune (27e). Défensivement, c’est du grand art dans ce premier acte pour l’USAP. Qui vole des ballons précieux aux Basques, souvent en position avantageuse dans les 22 mètres adverses, mais très maladroits dans leurs lancements de jeu (trois touches perdues, deux mêlées sanctionnées en 30 minutes). Et pourtant, c’est bien à 14 que Bayonne va inscrire le 2e essai du match. Camille Lopez est à la conclusion d’une longue phase de jeu, initiée par un beau ballon porté (12-16, 36e). Un score qui sera celui de la mi-temps.



Bayonne comme (presque) souvent à Jean Dauger

L’USAP pourra sans doute regretter cette séquence, après dix minutes de jeu dans le second acte. Yohan Orabe écope d’un carton jaune, pour un plaquage en retard sur Ali Crossdale, qui avait tapé au pied à suivre. Une occasion d’essai, mais l’Aviron Bayonnais peut presque s’estimer heureux de ne pas avoir encaissé un essai de pénalité en plus (49e). Et sur l’action qui suit, les Bayonnais s’en sortent de nouveau bien, quand le maul de l’USAP s’écroule dans l’en-but, sans que le ballon soit aplati dans l’en-but (51e). Après un beau premier acte, le second est quelque peu haché. Et l’USAP, comme dans le premier acte, ne parvient pas à capitaliser sur son avantage numérique.

Une occasion manquée, puis deux, face à une équipe qui dispose d’un tel capital confiance, cela ne pardonne pas. Et pourtant malgré une réduction du score bayonnaise (18-19, 60e), l’USAP tient toujours son improbable exploit à dix minutes du terme. Et Jean Dauger pousse pour son public. Mais Joris Segonds, recrue estivale, loupe sa pénalité (73e). Des petits points au pied perdus ici où là par les Bayonnais cet après-midi. Mais, quatre minutes plus loin et malgré les 50 mètres, l’ancien Parisien ne tremble pas (21-19, 77e). Au forceps, Bayonne renverse Perpignan (21-19). Cruel pour les Catalans.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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