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Rugby à XV

Top 14 (J1) : Toulouse châtie Vannes pour sa première dans l’élite

Théo Alleaume

Publié le

Top 14 (J1) Toulouse châtie Vannes pour sa première dans l'élite
Photo Icon Sport

TOP 14 2024-2025 – Malgré une belle prestation pleine d’envie et de courage, le RC Vannes n’a pas fait le poids face au Stade Toulousain (18-43).

Les Bretons sont fiers, les Bretons sont courageux et ce soir, c’est le plus grand des défis qui se dressent face à eux : recevoir et défier le champion en titre, le Stade Toulousain. Une tâche ardue pour la première sortie dans l’élite du rugby breton, avec le RC Vannes en fer de lance de toute une région. Ce soir, ce ne sont point les cris des supporters basques, Haut-Garonnais ou encore Héraultais, non, ce soir, c’est toute la Bretagne qui est derrière ses 23 joueurs, qui portent haut et fier, l’étendard d’une région tout entière.

Vannes livre un beau combat

L’ambiance est folle au Stade de la Rabine, et après un vibrant hommage au jeune Mehdi Narjissi, la dernière rencontre de cette première journée démarre avec l’engagement de Romain Ntamack. Le premier essai de la partie ne va pas tarder à arriver, par le biais de Thomas Ramos. Sur un avantage, les Toulousains écartent rapidement à gauche. Ntamack saute deux joueurs, trouve Kinghorn qui redouble intérieur avec son arrière, qui n’a plus qu’à aller aplatir (0-7, 3’). Juste après, Vannes va pouvoir ouvrir son compteur de points dans l’élite, après une faute toulousaine (3-7, 6’).

Les Bretons ne sont pas là pour faire de la figuration, et quand Toulouse allonge les points, Vannes répond dans la minute, bien aidée par une défense au sol exemplaire (6-10, 15’). Thomas Ramos ajoute trois points de plus, et le champion de France commence à se détacher petit à petit. Les visiteurs ont clairement identifié les faiblesses des Bretons. Ces derniers viennent créer des points de fixation, avant de rapidement écarter au large, prenant les locaux de vitesse (6-16, 21’).



Malgré tout, les Bretons produisent du beau jeu et vont même faire trembler la défense rouge et noire. Il faudra un sauvetage miraculeux des Toulousains pour empêcher le premier essai des Bretons. Malheureusement pour les locaux, le champion de France va faire ce qu’il sait faire de mieux : un contre assassin plus un essai au bout. Paul Graou récupère un ballon dans ses 22 mètres et derrière, tout va trop vite. Ramos, Capuozzo puis Roumat, Vannes est largué et encaisse un deuxième essai (6-23, 30’). Les Bretons ont une dernière munition avant de rentrer aux vestiaires, mais cela n’ira pas plus loin et on en restera là, au terme d’une mi-temps plus qu’animée.



 

Mais le champion reste le champion

Pas de changements à la pause côté vannetais comme toulousain, on prend les mêmes et on y retourne. Tout comme en première période, les locaux sont les premiers à se mettre à la faute, ce qui continue de profiter à Thomas Ramos, qui peaufine déjà ses statistiques (6-26, 44’). La touche vannetaise est à revoir ce soir, c’est déjà la troisième qui échoue dans les bras toulousains, gâchant une nouvelle munition à cinq mètres de la ligne.

Les deux formations effectuent leurs premiers changements, faisant rentrer du sang neuf, avec notamment les entrées de Neti et de Meafou côté toulousain. Il courrait depuis le début de la rencontre, par deux fois, il avait été retardé, mais la troisième sera la bonne, Vannes inscrit le premier essai de son histoire en Top 14, grâce à Mako Vunipola. Une bonne combinaison en touche permet de venir déclencher une séquence de pick and go, spécialité de l’anglais qui balaye tout sur son passage (13-26, 54’). Si l’écart reste encore conséquent, cet essai à le mérite de réveiller le stade de la Rabine, qui pousse comme un seul homme derrière son équipe.

Alors que les Bretons reprenaient espoir, Théo Ntamack est venu jeter un froid sur le stade breton, en proposant une course propre et tranchante, suffisamment dévastatrice pour laisser les défenseurs vannetais sur place (13-33, 61’). La réponse du berger à la bergère ne se fait pas attendre puisque l’entrant Christian Van der Merwe va, en force, tout balayer sur son passage dans les cinq mètres toulousains et allonger le bras pour marquer le deuxième essai breton (18-33, 65’).

La fin de rencontre est en train de devenir quelque peu brouillonne, signe que les deux équipes ont tout donné, les organismes commencent à être fatigués, alors que l’on approche du terme de cette belle partie. A cinq minutes du terme, les Toulousains ne sont toujours pas rassasiés. Après une longue possession dans les 22 mètres, Kinghorn vient croiser avec Pita Akhi qui n’a plus qu’à se jeter dans le trou béant laissé par la défense bretonne (18-38, 75’). Il ne reste que cinq petites minutes et les visiteurs sont bien décidés à repartir avec le bonus offensif et c’est chose faite, grâce à la puissance de David Ainuu (18-43, score final).

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