Top 14 (J11) : Bayonne toujours impérial à domicile contre le Stade Français

TOP 14 2024/2025 – L’Aviron Bayonnais a dominé le Stade Français lors du dernier match de la onzième journée (21-13). Une victoire précieuse pour Bayonne, qui rentre dans le Top 6. Le Stade Français aurait peut-être mérité mieux, mais repart les mains vides. Et reste 12e, avec 19 points.

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Les deux équipes dos à dos à la pause

Ce premier acte était pourtant bien parti. Et il n’est pas si mauvais que cela. Beaucoup de temps de jeu (22 minutes de temps de jeu effectif) mais beaucoup de maladresses de chaque côté. Cinq ballons perdus pour Bayonne, sept pour le Stade Français. Et un score nul à la pause (10-10)

Et pourtant, quand les choses se sont enclenchées, on a vraiment vu de belles choses. Et deux beaux essais. Le premier pour les Basques. À l’initiative d’une belle percée de Sireli Maqala, d’un relais avec une passe entre les jambes spectaculaire de Giovanni Habel-Kuffner. Avant que Facundo Bosch écarte à gauche vers Mateo Carreras (7-3, 12e). Mais que dire de la réaction parisienne, avec un coup de pied par-dessus de Louis Carbonel, récupéré acrobatiquement par Joe Marchant, qui file vers l’en-but. Et remet les siens immédiatement devant (7-10, 14e). À vrai dire, on a cru à un match fou. La suite sera un peu moins bonne. Mais si Bayonne a galéré, c’est aussi que Paris a été courageux dans le premier acte. Malgré 14 plaquages manqués en 78 tentés. Avec quelques ballons grattés dans les rucks.

CARBONEL 🤜🤛 MARCHANT

La coup de pied par dessus génial de Carbonel qui permet à Marchant d’inscrire le premier essai du @SFParisRugby 🌸#ABSFP pic.twitter.com/JHN9r5wTAg

— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) December 1, 2024

Un éclair de Bayonne et puis c’est tout

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Baptiste Chouzenoux trouve un intervalle et sert Mateo Carreras. Si l’ailier est repris et privé du doublé, le ballon continue à vivre. En force, Esteban Capilla parvient à enfoncer la ligne parisienne, pour le deuxième essai des siens (15-10, 47e). Si le Stade Français a pu écoper même en étant largement dominé dans les statistiques offensives, on sent que les Parisiens souffrent physiquement après avoir beaucoup donné. Les duels et les impacts sont de plus en plus en faveur de l’Aviron Bayonnais. Une équipe incroyablement disciplinée sur ses séquences défensives (deux plaquages ratés en 70 tentés, à l’heure de jeu). Mais toujours ce manque de liant offensif pour encore plus enfoncer des Parisiens encore en vie à l’heure de jeu (18-13, 57e).

Et sur ses rares sorties, le Stade Français aura pu être menaçant. Que ce soit Lester Etien (49e) ou Samuel Ezeala (63e), qui sont rentrés dans les 22 mètres bayonnais. La menace s’est même encore plus précisée, quand l’essai de Léo Barré a été refusé pour un passage en touche de l’international, qui venait d’entrer en jeu (69e). C’est le tournant définitif de cette rencontre. Longtemps dans le coup pour ramener quelque chose, le Stade Français va se casser les dents aux portes du bonus défensif. Avec une fin de match marquée par l’indiscipline. À l’image d’une rencontre qui a failli décoller à plusieurs reprises, mais qui est restée relativement moyenne. Surtout le second acte.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.