Nous suivre

Rugby à XV

Top 14 (J12) : Points partagés entre le LOU et le Stade Toulousain

Etienne Goursaud

Publié le

Top 14 (J12) : Points partagés entre le LOU et le Stade Toulousain
Photo Icon Sport

TOP 14 2024/2025 – En rideau de la 14e journée, le LOU et le Stade Toulousain se sont partagés les points (17-17). Un match engagé avec deux essais pour Toulouse et un pour Lyon. Mais les Lyonnais ont manqué le coche et une victoire qui aurait été précieuse, dans la lutte en bas de tableau.

Un match nul qui arrange tout le monde ou personne, on laissera Lyonnais et Toulousains en décider. Mais ce 17-17 a des conséquences ce soir. Toulouse n’est plus leader de Top 14, dépassé à la différence particulière par l’UBB, le grand gagnant de cette 12e journée. Et si les Lyonnais ne sont plus barragistes, cela reste deux points de perdus à domicile. Et une occasion manquée de se donner un peu d’oxygène avant Noël. Néanmoins, c’est une série de cinq défaites de rang qui s’achève ce dimanche soir. D’un point de vue extérieur, c’est un nul pas si illogique que cela. Chaque équipe a eu ses moments et ses moments de creux. Surtout, les deux équipes n’ont pas su enfoncer le clou sur leurs séquences fortes.

Le LOU vire en tête à la pause

On a cru un temps que le Stade Toulousain voguait vers de nouvelles aventures. Une première excursion dans le camp lyonnais et un premier essai pour les Haut-Garonnais. Paul Graou joue vite une pénalité. Les trois quarts embrayent et mettent Toulouse dans l’avancée. Avant que le demi-de-mêlée ne conclue un mouvement qu’il a lui-même initié (3-7, 11e). Du tableau noir pour ceux qui jouent en blanc. Mais voilà, a coup de pénalités de Léo Berdeu, ce sont bien les Lyonnais qui sont en tête après moins de 20 min de jeu.

Et Toulouse gâche et gâche encore. Un alignement en touche clairement défaillant (cinq ballons perdus dans le premier acte dans cet exercice). Qui sont autant de ballons rendus à des Lyonnais qui savent aussi bien défendre. Comme sur cette magnifique séquence, avec un contre-ruck gagnant du LOU. Qui sera loin d’être le seul du match. Bons défenseurs et opportunistes, face au trop grand déchet toulousain, les Lyonnais vont mordre juste après la sirène. À l’initiative, un beau jeu au pied de Léo Berdeu. Et Ange Capuozzo, au repli côté toulousain, négocie mal le ballon. Son compatriote Monty Ioane n’en demandait pas tant. L’ailier italien inscrit le premier essai de son équipe, validé après vidéo (14-7, 40+1).

Léo Berdeu manque la pénalité de la gagne

Et pendant longtemps, on a cru que Lyon tenait bien la rencontre. D’autant que Léo Berdeu ajoute trois nouveaux points (17-7, 50e). Et quand la défense lyonnaise et en particulier Beka Saginadze retournent Anthony Jelonch dans l’en-but, alors que le troisième ligne international avait fait la différente, on se dit que les locaux tiennent enfin le bon bout (58e). Une séquence défensive exceptionnelle, du troisième ligne lyonnais.

Malheureusement pour eux, dans la foulée, Steeve Blanc-Mappaz écope d’un carton jaune pour une faute cynique. Une faute stupide symbole d’une équipe malade et 13e au coup d’envoi de ce match. Une infériorité numérique qui va vite couter très cher. Sur un maul parfaitement structuré, c’est Théo Ntamack qui s’empare du ballon, pour inscrire le deuxième essai des siens (17-17, 63e).

Paradoxalement, c’est cet essai qui va réveiller les Lyonnais. Qui sont repartis inlassablement à l’assaut. Et les Toulousains repartent dans leurs travers. Presque miraculés d’être à égalité à dix minutes du terme, Toulouse enchaîne les pénalités concédées. Léo Berdeu, costaud jusque-là, manque deux tentatives (65e, 76e). Des points qui s’envolent pour les Lyonnais. Comme paralysés par la peur de gagner, dans un choc lors duquel ils ont clairement plus à perdre que des Toulousains, certes plus leaders au coup d’envoi, mais confortablement installés en haut de tableau à la moitié du championnat. Des Toulousains plus tranchants quand ils ont eu le ballon en mains (468 mètres parcourus ballon en mains et 16 défenseurs battus contre 344 et 9). Mais dont l’indiscipline aurait pu leur coûter plus cher.

 

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *