Nous suivre

Top 14 2024-2025

Top 14 (J13) : Le Stade Toulousain domine le Stade Français avec le bonus

Etienne Goursaud

Publié le

Top 14 (J13) : Le Stade Toulousain domine le Stade Français avec le bonus
Photo Icon Sport

TOP 14 2024/25 – Le Stade Toulousain est champion d’automne, après son succès bonifié contre le Stade Français (38-23). Un succès bonifié qui a mis du temps à se dessiner, la faute à une équipe de Paris qui a été courageuse, et s’est bien rebellée en deuxième mi-temps. Mais le pack toulousain a été impressionnant ce dimanche soir.

Toulouse loin d’être détaché à la pause

Dominer peut être gagner, mais sans écraser. Le Stade Toulousain a monopolisé le ballon et les situations dangereuses dans le premier acte. Mais les Toulousains ne basculent qu’avec huit points d’avance à la pause (14-6). Et si le premier essai des locaux est bien construit, à partir d’une touche et d’un maul bien conclu par le talonneur (7-0, 15e), le deuxième sera plus chanceux. À l’origine, un ballon un peu échappé par un Julian Marchand monumental dans le premier acte. Mais Paul Graou passait par là et ramasse le ballon. Le reste, il ne le doit qu’à sa vista et son slalom gagnant dans la défense parisienne (14-3, 33e). Le demi de mêlée, qui a profité de l’absence à la dernière minute d’Antoine Dupont, confirme sa grande forme, après son essai contre le LOU.

Mais Toulouse a aussi grillé de belles cartouches. Notamment à la sirène. À la baguette, Paul Graou, une nouvelle fois. Mais si l’action se poursuit, la défense parisienne parvient à défendre dans son en-but. Malgré 19 plaquages manqués en 68 tentatives, la défense parisienne a fait preuve de courage et de sérieux, pour endiguer une équipe toulousaine qui a considérablement dominé offensivement (142 mètres à 78, 55 courses à 26, 22 défenseurs battus à 11). Mais deux pénalités de Louis Carbonel (18e, 35e), maintiennent les Parisiens dans le match. Toulouse n’est donc pas à l’abri. L’exemple du Racing 92, plus tôt ce dimanche, en est encore un exemple.

Une fin de match très engagée

Prévenu, Toulouse n’avait pas l’intention de tomber dans le même piège. Et pourtant, la confiance n’est pas la même du côté de la Haute-Garonne. Une équipe qui joue le haut de tableau et qui sait être patiente. A l’image de son ouvreur. Dans le dur et auteur de plusieurs mauvais choix dans le premier acte, c’est Romain Ntamack, en grand joueur qu’il est, qui trouve la faille. Pour marquer le troisième essai de son équipe, qui prend l’air (21-6, 54e). On ne va pas se mentir, on a cru que le match serait plié pour les Parisiens, largement menés. C’est peut-être l’essai qui a réveillé des Parisiens qui changent de disque et passent à l’offensive. Toulouse et Ugo Mola choisissent le turnover. Peut-être un petit manque d’automatismes et de réglages des nouveaux entrants ?

Mais surtout un immense Pierre-Henri Azagoh. Le deuxième ligne, tel un trois-quart, prend l’intervalle. Et ne sera stoppé qu’après la ligne. Un essai fantastique du Parisien. Paris respire encore et revient à huit points (21-13, 58e). Et la menace se précise quand Louis Carbonel ramène les siens à cinq points (21-16, 62e). Toulouse reprend un peu d’air, grâce à un Thomas Ramos impeccable à la botte (24-16, 67e). Le déclic. L’arrière trouve un 50-22, dans la foulée. Et Toulouse reprend la même recette. Un maul conclu par Peato Mauvaka, entré en jeu. Toulouse reprend son bonus offensif (31-16, 69e).

Qui sera perdu trois minutes plus tard. Quand Charles Laloi profite d’un exploit personnel d’un Léo Monin, pour son premier match en Top 14, qui dépose toute la défense adverse, avant de retrouver son ailier (31-23, 73e). Mais le pack toulousain était trop fort ce soir. Un nouveau maul, le troisième victorieux ce dimanche soir. Et un doublé pour Peato Mauvaka, qui signe une entrée fracassante (38-23, 78e).

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *