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Rugby à XV

Top 14 (J16) : Le Racing 92 s’offre le Stade Rochelais sur le gong !

Flo Ostermann

Publié le

Top 14 (J16) Le Racing 92 s'offre le Stade Rochelais sur le gong !
Photo Icon Sport

TOP 14 2022/2023 – Sur la sirène, le Racing 92 a arraché un succès précieux sur sa pelouse ce samedi soir, face au Stade Rochelais (39-36), dans le cadre de la 16ème journée de Top 14. Les Maritimes repartent quant à eux avec le bonus défensif. 

Avec 38 points, le Racing 92 pointait à la 7ème place du classement ce samedi soir, avant de rencontrer le Stade Rochelais. Ce dernier, troisième avec 41 points, pouvait donc voir son adversaire du soir lui passer devant en cas de revers.

Un premier acte fou !

44. Comme le nombre de points inscrits lors de la première période. Et au terme des 40 premières minutes, c’est le Stade Rochelais qui sort vainqueur de ce premier round de feu. Jules Favre (9′), Rémi Picquette (14′) et Antoine Hastoy (28′) sont alors les trois scoreurs ayant réussi à aller à dame au cours de la première demi-heure. Hastoy, très en vue lors de cette première mi-temps, passe en plus trois pénalités.



En face, le Racing 92 s’en est d’abord remis à la précision de Finn Russell face aux perches, avec trois pénalités (4′, 6′ et 18′). Après avoir laissé passer l’orage lors des vingt premières minutes, le club francilien parvient à marquer l’essai de l’espoir grâce à Donovan Taofifenua (21′). Bref, à la pause, La Rochelle prend le lead (16-28). Pour autant, tout reste alors à faire, tant le match est décousu, symbolisant le manque de maîtrise des deux équipes.



Le Racing 92 à l’usure

Tout reste à faire donc, et les locaux le démontrent très rapidement. Sur une action limpide, Olivier Klemenczak inscrit le deuxième essai altoséquanais, transformé par Russell (23-28, 44′). Ce à quoi s’ajoute une pénalité de l’ouvreur écossais (26-28, 50′). En 10 minutes, les Ciel & Blanc ont refait quasiment tout leur retard. Pour autant, les Rochelais ne baissent pas pavillon et sont dans un temps fort, alors que l’heure de jeu arrive. La 60ème minute, c’est aussi le tournant de la rencontre, en défaveur des visiteurs. Comme quoi, le vent tourne vite au rugby.

En effet, malheureusement coutumier du fait, Levani Botia se rend coupable d’un plaquage dangereux sur Finn Russell. Si le demi d’ouverture francilien en rajoute quelque peu, le geste n’en reste pas moins réprimandable. Carton jaune et double peine pour les Maritimes, puisque Russell, sur la pénalité qui suit, permet aux siens de passer devant (29-28, 61′). Dominateurs, les Racingmen se mettent cependant à la faute. Antoine Hastoy redonne l’avantage aux Jaune & Noir (29-31, 65′) sur pénalité. À l’amorce du dernier quart d’heure, le suspense est alors de mise. D’autant que le money time est à l’image du reste de la rencontre : enlevé !

Le centre Olivier Klemenczak s’offre d’abord un doublé avec le troisième essai francilien, transformé par Russell, qui venait de manquer une pénalité des plus faciles (36-31, 70′). Dans la foulée, Antoine Hastoy, encore lui, réalise un numéro de soliste après une magnifique relance de Brice Dulin, pour le quatrième essai rochelais. L’ancien Palois ne transforme pas, 36-36, à 7 minutes de la fin du temps réglementaire ! Finalement, sur le gong, Finn Russell passe une 6ème pénalité, des 40 mètres ! Score final, 39-36 en faveur d’un Racing 92 libéré !

Avec ce succès, les hommes de Laurent Travers réintègrent le top 6, et reviennent à hauteur de leur victime du soir au classement, avec 42 points chacun. Le Stade Rochelais, dont le manque criant de maîtrise aura fait défaut ce soir, repart avec un bonus défensif, sans doute frustrant au regard du scénario du match. Mais les champions d’Europe en titre n’ont tout simplement fait ce qu’il fallait lors du deuxième acte, pour le plus grand bonheur du Racing 92.

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Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !

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