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Rugby à XV

Top 14 : Le Stade Toulousain décroche son 21ème titre de champion de France

Alexandre Jeffroy

Publié le

Top 14 : le calendrier 2021-2022 complet, journée par journée
Photo Icon Sport

TOP 14 – FINALE – Toulouse s’empare du prestigieux bouclier de Brennus et réalise le doublé, un mois après sa victoire en finale de Coupe d’Europe ! En finale de Top 14, ce vendredi soir, le Stade Toulousain a dominé le Stade Rochelais, sur le score de 18 à 8, pour s’emparer de son 21ème titre en championnat de France. Les Toulousains demeurent, plus que jamais, au sommet du rugby hexagonal et continental. 

Qui peut arrêter le Stade Toulousain ? Alors qu’on pensait que les Rochelais étaient prêts pour prendre leur revanche, ils sont complètement passés à côté de leur finale. L’habitude de gagner des matchs aussi importants a certainement fait la différence du côté des Toulousains. Dans le sillage d’un Thomas Ramos impeccable, les doubles champions de France ont maîtrisé cette finale, et ce dès le début du match. En effet, on a rapidement senti que l’expérience allait compter lors de cette finale.

Une première mi-temps à sens unique

Lors de l’entame de match, les Toulousains sont les premiers à mettre la pression et récupèrent rapidement la première pénalité du match, à cinquante mètres des poteaux rochelais. Thomas Ramos décide de la tenter et ne tremble pas. Toulouse ouvre rapidement le score (3-0 à la 2’). En face, les Rochelais ont l’occasion d’égaliser dès le renvoi, à l’aide d’une pénalité. Contrairement à Ramos, Ihaia West rate la cible et on en reste là.

Côté toulousain, on ne se prive pas d’ajouter des points. C’est ce que fait Thomas Ramos, à l’aide d’un drop, à la 9ème minute (6-0). La fébrilité gagne les Rochelais, qui commettent beaucoup de fautes de mains. Ces derniers sont également indisciplinés et donnent des occasions à Thomas Ramos, qui est dans un très bon soir face aux perches. Celui-ci passe une nouvelle pénalité à la 32ème minute et donne un break d’avance à son équipe. Mais plus globalement, c’est l’ensemble de l’équipe toulousaine qui se trouve dans une bonne soirée.

Toulouse maitrise malgré une deuxième période animée

Juste avant la pause, Cheslin Kolbe tente un drop, alors qu’il se trouve à plus de cinquante mètres des poteaux adverses. L’arrière sud-africain, critiqué ces dernières semaines, ne se fait pas prier et passe ce drop de mammouth entre les perches ! Toulouse vire en tête à la pause avec 12 points d’avance et assomme déjà les Rochelais, qui doivent à tout prix réagir après la mi-temps.

Au retour des vestiaires, les Rochelais ne perdent pas de temps pour réagir et, enfin, rentrer dans leur finale. Rapidement, Ihaia West a sa deuxième occasion sur pénalité et la passe (12-3 à la 42’). La partie s’anime par la suite mais la pluie, qui s’est invitée en fin de première période, est intense et provoque beaucoup de maladresse. C’est donc plus difficile pour les Rochelais de recoller. On se fie au pied de West mais le Kiwi n’est pas très en réussite et loupe une nouvelle pénalité à l’heure de jeu.





Ramos n’a rien loupé

Dans la foulée, le Stade Toulousain récupère une pénalité dans les 22 mètres rochelais. Toujours aussi précis, Ramos redonne 12 points d’avance à son équipe (15-3 à la 63’). Comme si ça ne suffisait pas, l’ouvreur toulousain rajoute encore trois points pour son équipe à huit minutes de la fin (18-3 à la 72′). On comprend alors que le titre n’échappera pas à Toulouse cette année. D’ailleurs, le sursaut d’orgueil rochelais et l’essai de Dany Priso (77′) ne changeront rien à l’issue du match.

Malheureusement pour eux, les Rochelais n’ont jamais vraiment réussi à rentrer dans leur finale. La victoire toulousaine ne souffre d’aucune contestation. Davantage dominateurs qu’en finale de Coupe d’Europe, les Toulousains ont mis toute l’expérience accumulée à profit afin de remporter cette finale. Surtout, Thomas Ramos, qui suppléait Romain Ntamack au poste d’ouvreur, a réalisé un match parfait dans la conduite du jeu et dans l’exercice des tirs au but. Grâce à cela, Toulouse réalise le deuxième doublé France-Europe de son histoire, après celui de 1996, et s’accapare, pour la 21ème fois de son histoire, le bouclier de Brennus.

Journaliste/Rédacteur depuis octobre 2020 - Bolt qui foudroie le record du monde du 100 mètres, les derniers essais de Dominici, les premières charges dévastatrices de Bastarocket... de beaux souvenirs pour une grande passion, celle du sport. L’histoire du sport aussi. Comprendre le rôle qu’il a eu, celui qu’il a et celui qu’il aura dans notre société. Le sport au passé, au présent, au futur. Le sport tous les jours, matin, midi et soir. A défaut d’être un grand sportif, je suis et je raconte l’actualité et l’histoire des championnes et des champions qui savent se dépasser pour accomplir des merveilles.

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