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Top 14 : le Stade Toulousain peut avoir le sourire

Flo Ostermann

Publié le

En déplacement à Bordeaux ce soir pour le compte de la 19ème journée de Top 14 (20h45), le Stade Toulousain, troisième au classement, confirme ces dernières semaines les progrès entrevus l’été dernier. De quoi voir la vie en rose en fin de saison ?

Un jeu retrouvé

Trois bonus offensifs consécutifs : voilà sept ans que les Toulousains n’avaient pas réalisé une telle performance. A cette époque, les « Rouge et Noir », encore sous la houlette de Guy Novès, marchaient sur le rugby français. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et même si cette série est à relativiser (des victoires contre Oyonnax, Agen et Brive qui luttent pour le maintien), cela marque bel et bien un retour aux affaires. Un visage séduisant, une envie de jouer et de prendre des risques, des notions qui avaient disparu lors des derniers exercices sur les bords de la Garonne. Une prise de conscience chez les joueurs, mais aussi au sein du staff. Dans les colonnes de Rugbyrama, Ugo Mola l’admet : « Jouer, tenter et oser, ce n’est pas un risque quand les informations sont prises avant. » Des paroles qui démontrent les progrès des Toulousains, mais aussi la confirmation d’une confiance retrouvée dans le vestiaire et sur le pré. Et quand la confiance va, tout va !

2018/2019 : dans la continuité ou presque

Oui, la saison 2017/2018 n’est pas encore terminée que la prochaine s’annonce déjà. Si les Haut-Garonnais sont dans une belle dynamique, quelques changements ont été annoncés par le président du Stade Toulousain, Didier Lacroix. L’objectif est donc double : confirmer cette embellie sur le long terme et remettre le club en haut de l’affiche. Le staff va être renforcé, et pas qu’un peu, puisqu’un ancien de la maison, Régis Sonnes, va venir épauler Ugo Mola et William Servat. L’ancien entraîneur de l’UBB avait ainsi porté le maillot toulousain, en même temps que Didier Lacroix, à la fin des années 90. Il sera en charge des avants et de la défense, et sera assisté dans le domaine de la touche par Jean Bouilhou, déjà consultant cette saison. Une autre figure des années folles de la ville rose, Clément Poitrenaud, fera lui aussi partie intégrante du staff. Ces deux derniers seront par ailleurs en charge du groupe espoir. La volonté de s’entourer d’hommes qui connaissent les rouages du jeu à la toulousaine est plus que jamais à l’ordre du jour.

Sur le pré, quelques évolutions sont également actées. La première, et c’est là l’un des gros coups de l’année, avec l’arrivée de Jerome Kaino, le Néo-Zélandais, double champion du monde avec les All Blacks. A 35 ans, il viendra encadrer la jeune garde toulousaine. Didier Lacroix espère que le troisième ligne « va permettre de faire grandir les joueurs autour de lui grâce à son expérience. » Car oui, si les départs de Yann David et Jean-Marc Doussain sont dans la boîte, la jeunesse du groupe toulousain et les arrivées d’Alban Placines (24 ans, troisième ligne, Biarritz), Pierre Fouyssac (22 ans, centre, Agen) et d’un autre Néo-Zélandais, Pita Ahki (25 ans, centre, Connacht) nécessiteront la présence de cadres, afin de continuer à jouer dans le même sens, comme cela est le cas en ce début d’année 2018. En tous les cas, avec un recrutement ciblé et intelligent sur le papier, Toulouse a de quoi (de nouveau) faire peur.

A l’amorce de la ligne droite finale, le club haut-garonnais semble armé pour jouer les premiers rôles en vue des phases finales. A un petit point de la deuxième place, les hommes d’Ugo Mola n’ont que cinq points d’avance sur la Section Paloise, septième. Dans un championnat complétement fou et quand on sait de où revient le Stade Toulousain, il faudra rééditer les mêmes performances que ces dernières semaines, avec davantage de maitrise et avec le même état de forme des cadres (Huget, Médard, Fickou &co). Une mission qui débutera dès ce soir à Bordeaux, face à l’UBB, neuvième au classement. Gare à l’excès de confiance.

Flo Ostermann

 

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !

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