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Tour de France : classement général, maillot à pois, Alaphilippe, les 6 choses à retenir des Alpes

Nicolas Jacquemard

Publié le

Les Alpes c’est déjà fini, les trois étapes ont rendu leur verdict. Voici ce qu’il faut retenir du passage des coureurs dans les premières difficultés de cette Grande Boucle. 

La domination Sky, un air de Wiggins/Froome

Si sur la première étape, les favoris, les coureurs de Sky compris, sont restés dans le rang, cela n’a pas été le cas sur les deux suivantes, avec à chaque fois le même résultat : une domination des hommes en blanc et de Geraint Thomas. Le coureur gallois a remporté les deux arrivées au sommet à la Rosière et l’Alpe d’Huez. S’il semble être intouchable pour le moment, le leader annoncé de l’équipe, Chris Froome, n’a lui même pas pu faire grand chose face à la supériorité de son coéquipier. Ce mano à mano au sein de la formation britannique ressemble étrangement à celui entre Wiggins et Froome en 2012. Ce dernier était plus fort que son leader et l’histoire semble, pour le moment, se répéter dans le sens inverse pour le quadruple vainqueur du Tour de France. Il faut ajouter à cela la démonstration d’Egan Bernal dans l’Alpe d’Huez qui a tenu en respect tous les autres favoris pendant plus de la moitié de l’ascension, à seulement 21 ans.

Bardet et Dumoulin, les plus forts des autres

Derrière la domination de Sky, deux hommes se détachent : Romain Bardet et Tom Dumoulin. Le Français, plus offensif, a essayé sur les deux arrivées au sommet de fausser compagnie au train Sky, en vain pour le moment. Le Néerlandais est lui le plus constant, avec son style caractéristique, il ne s’affole jamais et s’il n’a pas réussi à se défaire du duo britannique, il leur a tenu la dragée haute. Enfin, nous aurions pu ajouter Vincenzo Nibali, tant l’Italien paraissait fort, mais victime d’une chute à cause d’un spectateur dans la montée de l’Alpe d’Huez, il est contraint à l’abandon, souffrant d’une fracture d’une vertèbre. Cruel.

Le show Alaphilippe

Sur la première étape alpestre entre Annecy et Le Grand-Bornand, le Français a fait un sacré numéro. Parti avec l’échappée matinale, Julian Alaphilipe a deposé un à un ses compagnons pour revenir petit à petit sur Taaramae dans le Col de Romme. Il s’est imposé en solitaire avec plus d’une minute et trente secondes d’avance sur le second, Ion Izagirre. Passé en tête au sommet du plateau des Glières, du Col de Romme et du Col de la Colombière, le puncheur a également revêtu le maillot à pois de meilleur grimpeur. Tunique qu’il a ensuite consolidé mercredi et jeudi, au sommet de la Montée de Bisanne et du Col de la Madeleine. Que demander de plus ?

La course au maillot à pois fait rage

Un maillot loin d’être solidement installé sur les épaules de Julien Alaphilippe. Deux candidats très sérieux le talonnent : Warren Barguil et Serge Pauwels, deux coureurs qui ont passé beaucoup de temps à l’avant pour prendre un maximum de points, sans pour autant aller chercher une victoire d’étape. Le Breton, vainqueur de ce classement en 2017, n’a que 14 points de retard et semble être l’adversaire le plus redoutable pour le coureur de Saint-Amand-Montrond.

La débacle des sprinteurs

Ces première étapes de montagne ont éliminé un très grand nombre de sprinteurs. Si Marcel Kittel et Mark Cavendish sont arrivés hors-délais à La Rosière mercredi, Fernando Gaviria, André Greipel et Dylan Groenewegen ont mis pied à terre hier vers l’Alpe d’Huez. Seul un vainqueur d’étape au sprint est encore présent, Peter Sagan. En plus du Slovaque, il ne reste plus qu’Arnaud Démare, Alexander Kristoff, John Degenkolb et Christophe Laporte pour animer les sprints massifs.

Honte à certains « spectateurs »

Quelle tristesse de voir cela sur le Tour de France. L’attitude de certains « spectateurs » dans la montée de l’Alpe d’Huez est tout simplement honteuse. Entre l’homme qui a tenté de frapper Chris Froome, celui qui a fait tomber Nibali et tous ceux qui ont gêné les coureurs avec leur attitude inappropriée, les spectateurs de la Grande Boucle ne se sont pas montrés sous leur meilleur jour. Si un jour le public se retrouve derrière des barrières installées sur l’intégralité d’une ascension, il sera temps de venir se plaindre…

Nicolas Jacquemard

Passionné de sport et entrepreneur depuis mes 18 ans, la création de Dicodusport m'a semblé évidente pour participer à la médiatisation d'un plus grand nombre de sports. Le chemin est long mais avec une équipe des plus motivées et les Jeux Olympiques de Paris 2024 en point de mire, nous y arriverons ! Journaliste dans le monde du sport depuis plus de 5 ans, je traite aussi bien de football, de rugby, de biathlon que de cyclisme.

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