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Cyclisme sur route 2024

Tour de Grande-Bretagne 2024 : Stephen Williams remporte la 3e étape et conserve maillot de leader

Paul Lalevee

Publié le

Tour de Grande-Bretagne 2024 Stephen Williams remporte la 3e étape et conserve maillot de leader
Photo via Lloyds Bank Tour of Britain

TOUR DE GRANDE-BRETAGNE 2024 – La pluie battante britannique n’aura pas eu raison de Stephen Williams. Vainqueur dans un sprint en petit groupe, le coureur britannique remporte sa 2e étape et reste leader du général.

Après la victoire de Stephen Williams (Israel Premier-Tech) hier, devant Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step) et Oscar Onley (Team dsm-Firmenich), la 3e étape de ce Tour de Grande-Bretagne promettait d’être animée. Les 3 hommes forts de la 2e étape se tiennent en 16 secondes au classement général. Un classement qui pourrait changer, avec un final promis aux puncheurs dans les rues de Barnsley. 

Un départ d’étape de folie

Sitôt le départ donné, les premières attaques fusent. Plusieurs favoris passent à l’offensive, comme Ethan Hayter (INEOS Grenadiers) ou Julian Alaphilippe. La première montée répertoriée, de Long Lane, a notamment vu passer le double champion du monde français en première position. Le coureur de Saint-Amand-Montrond s’est montré très actif sur ce début d’étape. De quoi augurer d’une grande forme ? Ou bien d’un rôle d’équipier pour la fin d’étape ? 

4 hommes se retrouvent à l’avant sur ce début d’étape. Ben Swift (INEOS Grenadiers), Julian Alaphilippe, Jake Stewart (Israel Premier-Tech) et Jelte Krijnsen (Parkhotel Valkenburg) ouvrent donc la route sur une étape humide et fraîche (14 degrés au départ). Un groupe prestigieux que le peloton n’a pas laissé s’envoler. Les 4 hommes sont revus par le peloton à 90 kilomètres. Les attaques s’enchaînent alors pour ressortir. Mais aucun groupe ne réussit réellement à prendre de l’avance.



Un groupe de baroudeurs s’envole à 60 kilomètres

8 hommes parviennent toutefois à prendre près d’une minute d’avance en s’échappant à 60 kilomètres de l’arrivée : Tobias Foss (INEOS Grenadiers), Gil Gelders (Soudal Quick-Step), Noa Isidore (Decathlon AG2R La Mondiale Development Team), Jonas Abrahamsen (Uno-X Mobility), Nickolas Zukowsky (Q36.5 Pro Cycling Team), Oscar Nilsson-Julien (AVC Aix-en-Provence), Julius Johansen (Sabgal / Anicolor) et Louis Sutton (Team GB). Derrière, la Bahrain-Victorious et Israel Premier-Tech roulent en tête du peloton. À 39 kilomètres, le jeune Oscar Nilsson-Julien craque. Le groupe en tête résiste, avec une quarantaine de secondes sur le peloton. Un écart qui passe au-delà de la minute à 30 kilomètres. Mais l’entente n’est pas parfaite dans le groupe. Foss, sans doute le plus fort, a tenté d’attaquer ses coéquipiers d’échappée. 



Dans le peloton, l’accélération des coéquipiers de Stephen Williams fait mal. De nombreux équipiers se relèvent, et l’écart fond. En seulement quelques kilomètres, les échappées perdent 30 secondes. Dans le brouillard anglais, Remco Evenepoel est distancé par le peloton. À 20 kilomètres de l’arrivée, les 7 hommes de tête n’ont plus que 25 secondes d’avance. Après une attaque de Gelders, ils ne sont plus que 6, Zukowsky ayant craqué. Quelques mètres plus loin, Sutton craque, après une nouvelle attaque de Foss. 

Une arrivée groupée

La dernière côte, à 6 kilomètres de l’arrivée, était promise aux attaques. Et ça n’a pas manqué. Le peloton amaigri par la météo capricieuse et le travail des Israel Premier-Tech est revenu sur l’échappée. Et sur la fin de la montée, plusieurs coureurs ont tenté leur chance. Mais c’est finalement un petit groupe, mené par les coéquipiers de Stephen Williams, qui s’est présenté sous la flamme rouge. 

Les 800 derniers mètres étaient en faux-plat montant. Uno-X a tenté de se placer en tête, mais c’était trop tôt pour Hoelgaard. C’est finalement Stephen Williams qui s’impose, devant Paul Magnier et Edoardo Zambanini. Williams reste en tête du général, devant Oscar Onley. 

La bulle Disney pendant le Covid, le Tour 2019, la Coupe du monde 2018. Ces trois événements majeurs sont ancrés dans ma tête de fan de sport, négativement ou positivement. Passionné de sport depuis l'enfance, j'ai décidé de mettre ma passion de l'écriture au service de cette première passion.

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