TQO européen de lutte : Un seul quota pour la délégation française

LUTTE – Le TQO de Bakou s’est achevé ce dimanche. Les Français repartent d’Azerbaïdjan avec un seul quota en poche. Il revient à Mamadassa Sylla. Pour les autres, il restera une ultime opportunité de se qualifier, le mois prochain.

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Sylla pour lancer les Bleus

Mamadassa Sylla a bien lancé la délégation française ce vendredi. Le lutteur de Bagnolet a parfaitement saisi sa chance lors du premier jour de ce TQO intégralement réservé aux catégories de lutte gréco-romaine. Initialement, le Français ne devait pas participer. Il a bénéficié du forfait de son compatriote Gagik Snjoyan, qui a préféré renoncer en raison du conflit qui oppose l’Azerbaïdjan à l’Arménie, son pays d’origine. Il ne sera donc pas présent à Paris, cet été puisque chaque comité ne peut présenter qu’un seul athlète par catégorie.

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Après avoir disposé du Finlandais Matias Lipasti (11-1) pour son entrée en lice, le pensionnaire de l’INSEP a fait tomber Selçuk Can (8-1), champion d’Europe en titre en -72kg et médaillé de bronze mondial en 2022 et 2023 dans la même catégorie (non olympique). En demi-finale, il a finalement défait le Polonais Gevorg Sahakyan (3-3, dernier à avoir marqué) dans le combat qui décernait l’un des deux quotas en jeu. Le même jour, Léo Tudezca et Ibrahim Ghanem ont quant à eux échoué à se qualifier directement. Il leur restera une opportunité, le mois prochain, en Turquie à l’occasion de l’ultime TQO, mondial cette fois-ci. Il se pourrait, néanmoins, que Ghanem, bien que champion du monde en titre en -72kg, contraint de passer à la catégorie supérieure, ne soit pas du voyage, lui qui remplaçait à Bakou Johnny Bur, initialement retenu.

Mamadassa SYLLA remporte son combat et décroche le quota qualificatif dans la catégorie des 6️⃣7️⃣ kg ! 💫

Grâce à lui, la France décroche son deuxième quota olympique pour Paris 2024 🎟️#RoadToParis2024 #JeuxOlympiques pic.twitter.com/sVwPgr9Z61

— FranceLutte (@FFLutte) April 5, 2024

Douarre et Lecarpentier pas loin du compte

Samedi, les femmes étaient à l’honneur en lutte libre. Côté français, elles étaient cinq à vouloir imiter Sylla la veille. Il n’y aura néanmoins pas de miracle. Les deux à s’en être le mieux sorties sont Améline Douarre (-62kg) et Pauline Lecarpentier (-76kg). Toutes deux ont combattu en demi-finale pour obtenir l’un des quotas en jeu. Douarre s’incline logiquement face à Bilyana Dudova. La Bulgare étant cinquième au classement mondial. Concernant Lecarpentier, la donne était différente puisqu’elle faisait face à Bernadett Nagy, une concurrente de son niveau. On devrait les retrouver à Istanbul le mois prochain.

Pas de surprise pour les autres engagées : Tatiana Debien doit s’arrêter dès son entrée en lice en -53 kg, battue 4-1 par la Roumaine Andreea Beatrice Ana (12ème mondiale). Idem pour Mathilde Rivière dans la catégorie supérieure. Confrontée à Evelina Nikolova, neuvième mondiale, la Française, présente lors des Jeux de Tokyo, n’a pas fait le poids (défaite 4-0). Julie Sabatié (-50 kg) a elle passé un tour avant de s’incliner en quarts. La médaillée d’argent des Jeux Méditerranéens en 2018 et 2019 a finalement cédé, contre l’Ukrainienne Oksana Livach, mieux classée (14ème).

Les hommes n’ont pas fait long feu

Le TQO de Bakou se terminait ce dimanche par les catégories masculines, en lutte libre. Les espoirs n’auront pas duré longtemps. Des cinq Français engagés, seul Rakhim Magamadov (-86 kg) a passé un tour. Le Français s’incline tout compte fait en quarts contre Vasyl Mykhailov (3-1), 5ème mondial chez les -79 kg, monté dans la catégorie supérieure pour les Jeux. Ilman Mukhtarov (-57 kg), Khamzat Arsamerzouev (-65 kg), Zelimkhan Khadjiev (-74 kg), et Adlan Viskhanov (-97 kg) s’inclinent eux dès leur entrée en lice.

Passionné de sport depuis toujours, un jour à l'adolescence mes parents m'ont dit : "quitte à passer ton temps à regarder du sport, au moins va le voir en vrai" ! Depuis, cette remarque ne m'a plus quitté et je passe une grande partie de mon temps libre à assister à des compétitions de tous sports. Je mêle d'ailleurs mes deux passions, le sport et les voyages afin de faire une pierre deux coups ! Outre l'US Open ou l'Euro 2021 par exemple, j'ai assisté cet été aux Mondiaux d'athlétisme à Budapest. Mon plus gros coup dur est et restera les JO 2020-2021 pour lesquels j'avais réservé 17 épreuves. La suite, vous la connaissez...