TQO Paris 2024 Basket (F) : La France éteint la Chine dans son antre

TQO PARIS 2024 BASKET (F) – Déjà qualifiées pour les Jeux, les Bleues ne voulaient néanmoins pas rigoler avec cette préparation olympique. Et face aux vice-championnes du monde, elles n’ont pas rigolé ! Portée par le duo Marine Johannès/Gabby Williams, l’équipe de France a développé un récital de basket, tant offensivement que défensivement. Une grosse performance collective qui a totalement éteint les Chinoises dans leur antre (82-50).

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Une défense de fer

Pour leur seconde rencontre dans ce TQO, les Bleues montaient de quatre crans en termes d’adversité. Après la large victoire face à Porto Rico, les Chinoises, vice-championnes du monde, se présentaient à l’équipe de France. La Chine, à domicile et en quête de son billet pour les Jeux Olympiques, pouvait compter sur ses deux intérieures de taille, Xu Han et Yueru Li. Mais du haut de ses 2,05 m, la première n’a pas pesé dans la raquette tricolore. Bien tenue par la défense française avec une prise à deux immédiate, Xu Han n’a pas planté un point de la première mi-temps, elle qui en avait inscrit 21 lors de la balade contre la Nouvelle-Zélande en ouverture. Elle terminera la rencontre avec seulement quatre unités contre l’équipe de France.

La seconde n’a pas plus brillé lors des vingt premières minutes, à l’instar de l’ensemble de ses coéquipières, asphyxiées par l’intensité imposée par les Bleues. Loin également de sa performance lors de premier match de la Chine où elle avait scoré 16 points et récupéré 12 rebonds, Yueru Li a parfaitement été grippée par la défense de l’équipe de France (8 points, 1/4). Au travail défensif français s’additionnait un duo offensif éclatant.

Marine is frustrating thousands of Chinese fans in Xi’an. 12 pts already and it’s not even the half yet 🤯 #FIBAOQT pic.twitter.com/5UdLiQYSW3

— FIBA (@FIBA) February 10, 2024

Le festival Johannès/Williams

Si rien n’était fait après le premier quart (17-10), Gabby Williams (17 points à 8/13) et Marine Johannès (17 points à 6/11 dont 5/8 à 3pts) ont permis à l’équipe de France de se reposer sur un matelas bien plus confortable à la pause (44-24). Un engagement constant de part et d’autre du parquet qui forçait les temps morts adverses, sans grande réussite. Le retour des vestiaires ne faisait pas spécialement du bien à la Chine. Dans une enceinte abasourdie, les Françaises continuaient de dérouler, les hôtes ne trouvaient toujours pas la mire. Au contraire de Marine Johannès. Non mais Marine Johannès ! Deux points, interception puis panier longue distance, voilà les Bleues à +35.

La désillusion s’est prolongée pour la Chine, les Bleues ne baissant à aucun instant de rythme. Avec un seul petit point inscrit dans le quatrième quart à la moitié de celui-ci, les Chinoises pointaient à -40. Li Meng sauvait les meubles avec ses 21 points, mais dans un pourcentage collectif catastrophique (13/45). Les Bleues ont quant à elle shooté à 70 reprises (coucou les 22 pertes de balle chinoises) et en ont converti la moitié. Victoire 82-50 face aux vice-championnes du monde, une démonstration !

Une prestation XXL face à une des meilleures du Monde 👊#PassionnémentBleu | #FIBAOQT | #FRACHN pic.twitter.com/FVp3vV6liw

— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) February 10, 2024

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.