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US Open 2024

US Open 2024 : Aryna Sabalenka domine Jessica Pegula en finale

Etienne Goursaud

Publié le

Photo Icon Sport

US OPEN 2024 – Au terme d’un bras de fer intense, Aryna Sabalenka domine Jessica Pegula en deux manches (7-5, 7-5) pour rafler le titre. Rien ne fut simple pour la Biélorusse, qui a été au bord du gouffre dans chacun des deux sets. Mais elle a su à chaque fois renverser la tendance, pour s’offrir un nouveau titre en Grand Chelem. Il en aura manqué un peu à son adversaire.

Un premier set de folie

Les deux joueuses ont offert au public de New York un premier set absolument fantastique. Une bagarre de plus d’une heure. Qu’a longtemps dominé Aryna Sabalenka, avant de se faire peur dans cette manche. Elle a su enchaîner quatre jeux de rang, après avoir concédé le break qui a permis à Jessica Pegula de mener 2-1. La Biélorusse frappe fort, trouve de magnifiques zones et fait aussi preuve d’agressivité, n’hésitant pas à monter au filet pour conclure les points. Un secteur où elle a effectué des progrès. Elle enchaine pas moins de 12 coups gagnants en sept jeux. Contre seulement 5 pour l’Américaine, qui semble alors totalement sans solutions dans cette finale. Le tennis possède ses mystères que seul ce sport peut expliquer. Aryna Sabalenka déroulait. Jusqu’à même être à deux points du set sur le service de l’Américaine. Et d’un coup, panne d’essence.

Elle encaisse un terrible 12 points à 3. Jessica Pegula sauve son service, débreake dans la foulée et revient même à la hauteur de son adversaire, à 18 fautes directes. Longtemps dominée, Pegula aura eu le mérite de ne pas déjouer (6 fautes directes en 10 jeux). Et la Biélorusse continue de plonger. Une double faute offre même une balle de break à son adversaire. Sauvée d’un coup droit le long de ligne. Après un énorme bras de fer, c’est bien Sabalenka qui mène 6-5. Et le jeu suivant sera un bras de fer encore plus immense. Regonflée, la Biélorusse se procure quatre balles de set sur service adverse. Certaines sont sauvées magistralement par Jessica Pegula. Mais une vilaine double faute offre une cinquième balle. Et cette fois-ci, Aryna Sabalenka fait plier l’Américaine (7-5). En réussissant 25 coups gagnants.

Sabalenka encore une fois renversante dans le second set

Le premier set a été un combat, le second set part sur les mêmes bases. C’est Aryna Sabalenka qui part le plus fort, dans la foulée du gain du premier set. Elle mène rapidement 3-0. Profitant d’une double faute de Jessica Pegula, pour la breaker. La Biélorusse joue bien plus juste, avec sept points gagnants contre deux fautes directes. Là où l’Américaine semble alors en difficulté, avec pas moins de quatre fautes directes. Mais elle s’accroche, elle sauve même une balle de double break, en touchant une zone magnifique. Elle finit le jeu en trombe et marque le premier jeu de ce second set. Et dans la foulée, elle profite de la crispation de la Biélorusse pour lui reprendre son service (3-2). Et non sans difficulté, elle recolle. La clé ? Deux fautes directes sur les trois derniers jeux et une Aryna Sabalenka qui n’a fait qu’un coup gagnant.



Le set a tourné et les jeux défilent désormais pour Jessica Pegula. Qui fait le break et enchaîne un quatrième puis un cinquième jeu de rang face à une adversaire qui n’a plus aucune solutions. Et même si l’Américaine souffre en seconde balle (4/11 à 5-3). Néanmoins, la Biélorusse parvient à endiguer l’hémorragie sur son service. Pour obliger celle qui joue devant son public, à servir pour le gain de la seconde manche. Mais c’était écrit que ce set, comme le premier, ne se finirait pas aussi rapidement. Aryna Sabalenka ressuscite, se met tout à coup à jouer comme au début de la seconde manche. Coup gagnant sur coup gagnant.

Elle s’offre trois balles de débreak. La troisième sera la bonne (5-5). Et dans la foulée, elle repasse devant, obligeant Pegula à servir pour rester dans le match. Là aussi, il était peut-être écrit que Sabalenka s’en sortirait avant le tie-break. À sa deuxième occasion, elle s’offre le titre. Son premier à New York et son 3e du Grand Chelem, dont le 2e en 2024. Elle confirme tous les progrès faits depuis 2022. Et s’inscrit désormais dans la régularité.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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