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Athlétisme

[Vidéo] Wilhem Belocian (60 m haies) : « Une médaille qui signifie la persévérance »

Etienne Goursaud

Publié le

[Vidéo] Wilhem Belocian (60 m haies) : "Une médaille qui signifie la persévérance"
Photo Icon Sport

ATHLÉTISME – Entretien vidéo avec Wilhem Belocian, vice-champion du monde du 60 m haies à Nankin, lors des Mondiaux en salle. Une première médaille au niveau mondial et des changements techniques validés.

Propos recueillis par Victoire Eyoum.

Dicodusport est allé à la rencontre de Wilhem Belocian, vice-champion du monde du 60 m haies, à la fin du mois de mars, à l’occasion des championnats du monde en salle à Nankin (Chine). À l’autre bout du monde, il est allé chercher sa toute première médaille mondiale, à l’age de 29 ans. Deux semaines après une médaille d’argent européenne. « Ce sont des émotions et de la joie, c’est une médaille qui signifie la persévérance », reconnaît le principal intéressé. Qui est revenu au top niveau ce week-end, après une année 2024 longtemps perturbée par les blessures. Qui ont retardé sa préparation et handicapé ses chances, lors des Jeux Olympiques.

« Il fallait être en situation avec les meilleurs, dont Grant Holloway… »

Ce cap mondial enfin franchi en indoor. « J’aime faire les compétitions et c’était faisable d’aller à Nankin, malgré que ce soit tard dans la saison. Cela me tenait à cœur d’être ici. Pour avoir cette médaille ». Et valider ses changements techniques, comme son départ (en sept appuis), avant la saison estivale. Pour rappel, Wilhem Belocian s’entraîne depuis la saison dernière avec Teddy Tamgho. « Il fallait être en situation avec les meilleurs, dont Grant Holloway, qui est un des meilleurs partants ». Et même si la victoire était dans un coin de sa tête, malgré la présence de l’Américain, il se satisfait de l’argent, tout en gardant en tête de le détrôner un jour. Un hurdler aux ambitions augmentées, après ces championnats du monde en salle. Il évoque aussi la réussite des haies en France et cette capacité à ramener des médailles.

« Je sens que je suis dans une année où je peux performer et remporter des médailles. Cette saison hivernale m’apporte beaucoup de confiance, mais le 110 m haies, est une distance que j’aime beaucoup », confirme l’athlète, qui veut ramener une médaille à Tokyo, lors des mondiaux en extérieur. Malgré l’expérience et les années qui passent, le vice-champion du monde essaye de garder cette « fougue de la jeunesse ». Il évoque également la fierté qu’il représente pour sa fille de quatre ans : « Elle me demande si j’ai une médaille. C’est comme cela qu’elle m’encourage. Je cours pour moi, mais aussi pour elle ». On ne peut qu’espérer qu’elle soit encore très fière de son papa lors des Mondiaux de Tokyo.

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Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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