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Warren Barguil, une nouvelle saison pour repartir de l’avant

Flo Ostermann

Publié le

Cyclisme – Pour son retour en Bretagne dans l’équipe Fortuneo-Samsic, Warren Barguil a vécu une saison 2018 bien difficile. 2019 doit lui permettre de repartir sur de bonnes bases, en ayant retenu les leçons du passé.

Alors qu’il avait vécu une année 2017 de rêve, Warren Barguil a réalisé un exercice 2018 (très) décevant. Après 4 ans et demi en Allemagne (de Argos-Shimano à Sunweb), le Breton avait décidé fin 2017 de revenir au pays, en Bretagne, au sein de l’équipe Fortuneo-Samsic, dirigée par Emmanuel Hubert. Une formation qui évolue en Continental Pro et qui doit prier pour être invitée sur les grandes courses, au contraire de son ancienne équipe qui a sa place en World Tour et avec laquelle le natif d’Hennebont a explosé aux yeux du grand public : deux étapes sur la Vuelta en 2013, deux étapes sur le Tour et le maillot à pois en 2017, des top 10 sur la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège et Paris-Nice. Bref, le choix de Warren Barguil de descendre d’un échelon en avait surpris plus d’un.

« J’ai tout pris au pied de la lettre alors que je n’aurais pas dû lire certains trucs »

Mais ce changement de structure est loin d’être la seule raison de l’échec de Warren Barguil en 2018. 2017 l’ayant mis sous le feu des projecteurs, faisant de lui le nouveau chouchou du public français sur les routes de la Grande Boucle, les attentes placées en lui pour son retour en terres bretonnes ont été grandes, trop grandes sans doute. Forcément, lorsque les résultats n’ont pas suivi en début de saison, les critiques ont vite fusé : « J’ai eu une grosse notoriété avec le Tour 2017, et je crois que j’ai pris trop à cœur tout ce qu’il se passait sur les réseaux sociaux. C’est aussi ça, qui m’a « tué ». […] Quand je mettais mes sorties de pêche, certains disaient que je ferais mieux d’être sur mon vélo… » déclarait-il aux journalistes de Ouest France lors de la présentation de son équipe, hier.

En effet, au printemps dernier, le Morbihannais avait (déjà) réagi aux critiques, parfois blessantes, qui se multipliaient à propos d’un début de saison catastrophique : « Je suis frustré par certains commentaires méchants. » Aujourd’hui, il fait table rase de ce qui a pu se dire, un avertissement sans frais à ses détracteurs : « Je serai plus discret. Désormais, on peut me faire une remarque, je me concentre sur moi-même. C’est avant tout à moi que je veux prouver que le Warren de 2018, ça appartient au passé. J’ai fait le vide dans ma tête et je ne regarde que devant moi. » Voilà qui est dit. De quoi aborder 2019 avec plus de sérénité, d’autant plus que l’arrivée d’André Greipel au sein de la formation Arkea-Samsic devrait le libérer d’un poids. Et les objectifs dans tout ça ?



Warren Barguil

Warren Barguil en 2017 – Team Fortuneo-Samsic

Être bon sur les courses World Tour

Warren Barguil le sait, pour briller sur les grandes épreuves du calendrier, son équipe devra bénéficier des invitations des organisateurs. Si la structure bretonne ne sera pas de la fête sur le Giro, elle espère être de nouveau invitée sur la Grande Boucle. En attendant, le coureur de 27 ans arrive dans les meilleures années pour un cycliste professionnel et a pour objectif le Paris-Nice, le Tour de Catalogne, mais aussi les Ardennaises sur lesquelles il a souvent performé. Loin d’être flamboyant la saison passée, il devra avant tout se rassurer. La clé pour redevenir le coureur qu’il était en 2017.

Flo Ostermann

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !

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