XV de France Féminin : Les notes des Bleues face à l’Écosse

TOURNOI DES 6 NATIONS FÉMININ 2024 – Découvrez les notes des Bleues face à l’Écosse après la victoire de l’équipe de France (5-15).

• À ce sujet – Calendrier et résultats Tournoi des 6 Nations Féminin 2024

Les avants

Annaëlle Deshayes – 6 : 

Active défensivement dans le premier acte, avec pas moins de huit plaquages réussis. On peut également signaler une belle percée en force, où elle gagne une dizaine de mètres (28e). Pénalisée en mêlée (21e). Quand elle sort, elle est la joueuse qui a le plus plaqué du match, avec Madoussou Fall (12 en 51 minutes). Remplacée par Ambre Mwayembé (52e), qui concède une pénalité pour un ballon tenu au sol (71e).

Agathe Sochat – 4 :

Elle a été en grande difficulté en touches, avec cinq lancers perdus. Dont trois en bonne position dans le camp écossais (10e, 61e, 62e), deux autres dans son camp (48e, 65e). Elle a conduit un beau maul (40+1), mais ballon perdu finalement. Remplacée par Manon Bigot (71e), qui fait son grand retour en Bleu cette année.

Assia Khalfaoui – 6,5 :

Au relais de nombreuses actions, elle a confirmé sa mobilité entrevue dans le premier acte. Et est toute proche de son essai, reprise dans l’en-but écossais sans pouvoir marquer (27e), sur une action liée à la pénalité qu’elle venait juste de récupérer. Un en-avant (1e). Très active défensivement dans le début de son match. Remplacée par Clara Joyeux (66e).

Manae Feleu (cap) – 6 :

Intéressante dans ses duels. Elle a fait du travail de l’ombre, souvent au premier ou second relais, pour lancer des actions françaises et permettre le travail de ses coéquipières. Elle a souffert sur les deux mauls écossais, dont le 2e, qui amène l’essai (35e)

• À ce sujet – Classement Tournoi des 6 Nations Féminin 2024

Madoussou Fall – 6,5 :

Impressionnante dans ses plaquages, tant par le nombre (douze en 51 minutes et 18 au total, le meilleur total d’une joueuse dans ce match) que par ses impacts, même si l’un d’entre eux laisse Molly Wright sur le carreau (on espère rien de grave pour elle). Au niveau des duels, elle est toujours là pour percuter. Elle a souffert sur les deux mauls écossais, dont le 2e, qui amène l’essai (35e). Sa capacité à tenir 80 minutes à la même cadence est aussi un gros plus.

Axelle Berthoumieu – 5,5 :

La seule nouvelle par rapport à l’Irlande a bien souffert dans le premier acte, avec deux actions négatives. Elle se fait pénaliser pour ballon tenu au sol (16e). Elle commet un en-avant (28e). Forcément, la comparaison a fait mal, par rapport à Charlotte Escudero. Sa deuxième mi-temps est meilleure, au départ de quelques situations françaises (44e, 49e). A l’image d’une mobilité retrouvée (elle termine avec dix courses avec ballon). Remplacée par Charlotte Escudero (57e).

Gaëlle Hermet – 6 :

Un bon match dans l’ensemble. Elle vole d’entrée un ballon en touche (6e). Elle a également été au relais de nombreuses actions françaises, à l’image de celle d’une grosse situation où elle touche trois fois le ballon (42e). Elle concède cependant une pénalité pour ne pas avoir relâché le plaquage (32e). Remplacée par Émeline Gros (64e), qui marque le deuxième essai des Françaises dans le temps additionnel.

Romane Ménager – 8 : 

Elle a fait une grosse première mi-temps, avec une énorme activité. On peut signaler sa grosse percée où elle a gagné près de 40 mètres au cœur de la défense (9e). Symbole de ses 12 courses ballon en main (!). Par ailleurs, elle a gagné ses duels. Défensivement, elle a été solide. Notamment active au plaquage en début de match (six en 24 minutes et neuf dans le premier acte) et présente pour perturber les sorties de balle écossaises. Un peu moins en vue dans le second acte, elle a néanmoins volé un ballon en touche et est au départ de l’action du premier essai français. En fausse note, un ballon perdu (72e) et une pénalité concédée dans la foulée. Un peu cuite physiquement.

Les notes de la charnière et des trois-quarts

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.