Le jeu de paume est une discipline ancestrale qui a influencé tous les sports de raquette contemporain comme la pelote basque, la pelote valencienne, la balle pelote, la balle au tambourin et bien évidement le tennis moderne. Initialement joué à main nue ou avec un gant en cuir, il est devenu par la suite un sport de raquettes, alors que les premières compétitions remontent à plusieurs siècles en arrière. Un joueur de paume est un paumier ou paumiste.
Le jeu de paume est généralement associé au Serment du Jeu de paume, un des événements majeurs du début de la Révolution française. Quand la France délaisse le jeu de paume au XVIIIème siècle, il trouve refuge au Royaume-Uni et aux États-Unis, qui sont devenues, avec l’Australie, les deux nations phares de cette discipline. Il fut le premier sport à attribuer un titre de « Champion du Monde », dès 1740 et sans interruption jusqu’à aujourd’hui. On compte 35 nations qui pratiquent la paume au début du XXIème siècle.
Il ne reste que trois salles en France où l’on joue encore à la paume : au château de Fontainebleau, à Paris (rue Lauriston) et à Pau. Il existe également un jeu de paume désaffecté à Chinon, alors que celle de Mérignac, dans la banlieue bordelaise, a fermé en 2013. Une variante locale est pratiquée à Artignosc-sur-Verdon dans le Var : c’est la paume artignoscaise. La Fédération Française du Jeu de Paume, créée en 1924 et agréée en 1926, et le Comité Français de Courte Paume (pratiqué en salle, contrairement à la longue paume qui se joue en extérieur) sont affiliés à la Fédération française de tennis.