La natation synchronisée est un sport aquatique, au croisement entre la danse, la gymnastique et la natation. C’est une discipline très exigeante, pratiquée en piscine et qui demande une très grande force cardio-respiratoire et musculaire. Elle demande de la concentration pour suivre le rythme musical, parvenir à se déplacer et se repérer en trois dimensions dans l’eau. Les athlètes doivent maîtriser les temps d’apnée lors des phases d’immersion dans l’eau qui peuvent être longues, tout en étant souples, puissants, créatifs et endurants. Proche de la danse, la natation synchronisée nécessite une grâce, de l’élégance, de la beauté et de la rigueur qui entreront dans les critères d’évaluation de la prestation.
Sport olympique à l’origine exclusivement féminin et pratiqué en solo, en duo ou par équipes, il tend depuis quelques années vers la mixité. Certaines fédérations nationales, comme celles des États-Unis, du Canada ou de la France, acceptent les compétiteurs masculins. En septembre 2000, la Fédération internationale de natation (FINA) décide d’introduire les hommes dans les compétitions internationales, mais ce n’est que depuis les championnats du Monde de 2015, à Kazan, qu’une nouvelle épreuve apparaît, le duo mixte. Pour la première fois, les hommes ont la possibilité de défendre leurs chances lors d’un grand championnat. Pour cette occasion, l’équipe de France fut représentée par la plus grande championne de l’histoire de son sport Virginie Dedieu, de retour à la compétition uniquement pour cet événement, et Benoît Beaufils.
L’apprentissage de la natation synchronisée en France est échelonné par le passage de trois niveaux, composés chacun de trois épreuves : la technique, la danse et l’improvisation. Lors des compétitions, un jury détermine, selon un barème définissant le niveau de difficulté de la représentation, la notation de la nageuse (solo), du couple (duo) ou du ballet (équipe).