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Histoire

22 juin 1981 : La colère de John McEnroe à Wimbledon

Sophie Clapier

Publié le

22 juin 1981 : La colère de John McEnroe à Wimbledon
Photo Icon Sport

TENNIS – Si son comportement sur les courts a souvent fait parler, la colère de John McEnroe en ce 22 juin 1981 restera dans les annales du tennis. Nous sommes alors au premier tour de Wimbledon, et le finaliste de l’année précédente commence déjà …

Ligne ou pas, on vous laisse vous faire votre avis dans la vidéo ci-dessous. En tout cas, Wimbledon commence à peine et John McEnroe retrouve son compatriote Tom Gullikson pour le premier tour. Seulement très tôt dans la rencontre, le double vainqueur de l’US Open 1979-1980 pète son câble. Sur un de ses services, celui-ci prend la ligne. Donc ace, non ? Et bien non, l’arbitre siffle la balle faute. Ni une, ni deux, sûr de lui, McEnroe se dirige vers la chaise.

You cannot be serious man, YOU CANNOT BE SERIOUS ! The ball is on the line. Chalk flew up. It was clearly in. […] Everybody knows it in and you call it out ? Explain that to me, will you ?

Entendez par là : « Vous n’êtes pas sérieux, VOUS N’ETES PAS SERIEUX ! La balle est sur la ligne. La craie s’est envolée, elle est clairement bonne. […] Tout le monde le sait dans le stade et vous l’annoncez faute ? Pouvez-vous m’expliquer ? ».

Cette colère coûte un avertissement à John McEnroe qui ne s’arrête pas là. Sur le jeu suivant, après de nouveaux mots doux à l’arbitre, le point de pénalité tombe. C’était la première fois qu’Edward James arbitrait McEnroe, c’est resté la dernière.

YouTube video

Info : John McEnroe remporte cette rencontre ainsi que le tournoi après avoir battu Bjorn Börg en finale. Il reprendra son célèbre « You cannot be serious » comme titre d’une autobiographie sortie en 2002.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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