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Athlétisme

25 mai 1935 : Pluie de records pour Jesse Owens

Sophie Clapier

Publié le

25 mai 1935 : Pluie de records pour Jesse Owens
Photo Olympics

ATHLÉTISME – Un an avant les Jeux de Berlin 1936, Jesse Owens participe aux Championnats universitaires américains. Incertain de prendre le départ des épreuves, il réalise pourtant à Ann Arbor une performance unique, réécrivant l’histoire du sport et de l’athlétisme.

Ça s’est passé le 25 mai 1935

Quelques jours avant le Big Ten, Jesse Owens est victime d’une chute dans les escaliers. La douleur au dos est insoutenable, son entraîneur pense alors le retirer de la compétition. Finalement, l’athlète originaire de l’Alabama décide de prendre course après course. 15h15 : Tout commence avec le 100 yards, Owens égale alors le record mondial placé à 9,4 s. Ça aurait pu être un sixième record pour lui, certains juges ayant chronométré 9,3. Mais la réglementation de l’époque prenait en compte le temps le moins rapide. Dommage. Car ensuite, les records mondiaux se sont multipliés. Lors du saut en longueur, avec un timing trop serré, l’Américain n’a le temps que pour un saut. Un seul essai qui se transforme en pulvérisation du record du monde. Avec une marque à 8,13 m, il explose l’ancienne de 15 cm et devient le premier au-dessus de la barre des 8m. A peine quelques minutes pour respirer que le 220 yards arrive. Cette course, qui prendra en compte le 200 m également apporte ainsi deux nouveaux records au futur médaillé olympique. Pour finir sa moisson, Jesse Owens s’offre un nouveau temps référence et deux records lors du 220 yards haies, valable pour le 200 m haies après officialisation – comme le 200 m – quelques années plus tard. Un record égalé et cinq battus en 45 minutes. En moyenne, sur les pistes du Ferry Field, ça en fait un toutes les neuf minutes. Non mais quelle insolence !

Info : Lors des Jeux de Berlin 1936, Jesse Owens décrochera quatre médailles d’or olympiques sous la barbe moustache d’Adolf Hitler. Un succès inspirant le film La Couleur de la victoire (sorti en 2016) et faisant de lui un modèle pour les athlètes afro-américains et une figure de la lutte contre le racisme, un peu malgré lui.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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