ATP Tokyo : Arthur Fils renverse Ugo Humbert en finale

TOURNOI ATP DE TOKYO – C’est donc Arthur Fils qui met fin à la série d’Ugo Humbert, jusqu’ici invaincu après six finales sur le circuit principal. Et quelle partition du n°2 français qui a véritablement tout donné pour renverser son compatriote en trois manches 6-7, 7-6(6), 6-3.

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Après 7 longues années, Ugo Humbert et Arthur Fils proposaient une nouvelle finale 100% française dans un tournoi du calibre de celui de Tokyo (ATP 500). Il fallait autrement remonter à janvier 2020 afin de voir Humbert triompher de Benoît Paire pour le titre 250 d’Auckland. Car le Messin ne joue pas les finales, il les gagne. En effet, Humbert est parfait dans cet exercice. Un 6/6 et surtout deux sacres glanés cette année dont celui de Dubaï, dernier en date. Mais qui mieux qu’Arthur Fils pour tenter de stopper la série ? Loin d’avoir le tableau le plus abordable des deux, le n°2 français s’était notamment défait de trois membres du top 20 pour s’offrir cette chance.

Au mental, Arthur Fils rend les coups

La fatigue n’avait pas l’air de peser tant que ça dans les jambes d’Arthur Fils qui a d’abord montré plus de mordant, dans un acte initial ponctué par les nombreuses fautes directes de part et d’autre. Premier à saisir l’occasion sur le service adverse, la crispation ne l’a cependant pas aidé à valider cet avantage qu’il a aussitôt perdu. Et encore moins à convertir l’une des trois balles de break alors que le score affichait 5-5. Son associé en équipe de France, qui alternait également entre magnifiques points gagnants et déchets, s’est procuré deux occasions d’éviter la manche décisive. La première a suffi pour Ugo Humbert, concluant 7-5 après plus d’une heure de jeu.

Finalement, les efforts répétés des jours précédents ont joué sur le physique d’Arthur Fils. Diminué depuis son combat contre Ben Shelton, c’est grimaçant qu’il a entamé la seconde manche avant de faire appel au kiné. Impuissant pour défendre sur les longs échanges, Fils les a raccourcis un maximum sur ses propres engagements. Serrant les dents, il a ainsi gardé espoir un long moment, effaçant au passage trois balles de break pour forcer un tie-break à l’issue plus qu’incertaine. Ugo Humbert s’est procuré une balle de match, annihilée par un redoutable passing de Fils, toujours debout, avant d’envoyer deux revers dans le filet qui prolongeaient le spectacle.

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— ATP Tour (@atptour) October 1, 2024

2ème titre de l’année pour Arthur Fils, pas de 7/7 pour Humbert

Les deux heures de jeu passées, tout restait à faire. La bonne dynamique avait cependant changé de camp et les services plus faciles à tenir pour Fils que pour Humbert. Après avoir laissé passé deux occasions de faire le break, c’est la troisième qui permettait au moins bien classé de servir pour le match. Et cette fois, sa qualité de service avait raison d’Ugo Humbert. Sur un ace, après 3 heures de combat, épuisé physiquement, il soulève son deuxième trophée cette année après son sacre à Hambourg en juillet dernier. Pas de 7/7 pour Ugo Humbert qui ne deviendra pas le premier joueurs à remporter ses 7 premières finales. Arthur Fils succède ainsi à Jo-Wilfried Tsonga, dernier vainqueur français à Tokyo en 2009.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.