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Athlétisme

Bapté, Parisot, Belocian, Martinot-Lagarde : Les réactions après le Meeting de Paris Indoor

Killian Tanguy

Publié le

Bapté, Parisot, Belocian, Martinot-Lagarde Les réactions après le Meeting de Paris Indoor
Photo Icon Sport

ATHLÉTISME – Le Meeting de Paris indoor 2025 a été marqué par des victoires et des records personnels. À l’image de Laëticia Bapté, Wilhem Belocian et Hélène Parisot, les athlètes français se sont montrés satisfaits. Mais beaucoup avaient déjà la tête aux prochaines échéances, avec les championnats d’Europe et du monde en ligne de mire. 

Laëticia Bapté (1ère du 60 m haies en 7.83, meilleure performance mondiale de la saison) : « J’étais revancharde. J’étais un peu déçue de ma finale d’hier (samedi à Metz, 7.94 après avoir fait 7.87 en série) et j’avais besoin de ressentir que les jambes étaient là. Je me suis mis moins de stress, car, hier, je ne suis pas partie (des plots de départ). Cet après-midi (dimanche), je me suis concentrée sur mon départ et je savais que si je faisais un bon départ, personne ne me rattraperait ».

Wilhem Belocian (1er ex æquo avec Just Kwaou-Mathey du 60 mètres haies en 7.516) : « Je mets les choses en place petit à petit. Il faut que je prenne confiance en mon départ et que j’essaye de me lâcher un peu plus. Je suis encore un peu sur la retenue, je me regarde encore trop courir et, dès que ça part, je sors de mon schéma. Si j’arrive à rectifier cela, ça peut faire une très bonne course. Je ne parlerai pas de course de référence, car toutes les courses m’apportent des informations. Je vais analyser cela avec mon entraîneur. En tout cas, le chrono est positif, mais je sais que je peux aller plus vite. J’espère qu’il va descendre très vite. La densité a toujours été très importante sur les haies. L’école française a toujours été présente et répond toujours au rendez-vous. Ça ne m’étonne même pas qu’on soit autant à avoir fait les minima (ils sont cinq sous les 7.64 pour les Europe – Wilhem Belocian, Just Kwaou-Mathey, Pascal Martinot-Lagarde, Aurel Manga et Erwann Cinna – dans l’attente de Sasha Zhoya qui n’a pas encore fait sa rentrée, et deux sous les 7.52 pour les championnats du monde : Wilhem Belocian et Just Kwaou-Mathey, avec Pascal Martinot-Lagarde qui s’en est grandement rapproché et Sasha Zhoya encore sans références cette saison) et, comme toujours, on se départagera aux championnats de France (à Miramas, les 22 et 23 février) ».

Pascal Martinot-Lagarde (4ème du 60 mètres haies en 7.54) : « Pour être totalement honnête, je ne m’attendais pas à faire une perf comme ça. Dans l’idée, j’estimais être vieux et que c’était bientôt la fin. Je voulais m’amuser et faire des perfs à hauteur des minima des championnats d’Europe. Je me retrouve presque aux minima des championnats du monde. Je viens de relancer une pièce dans la machine et de me convaincre que je ne suis pas si vieux que ça. J‘ai eu tellement d’épreuves et j’ai subi tellement de trucs que ma non-qualification aux Jeux olympiques m’a cassé un petit peu. Je me rends compte que je suis encore capable de faire des trucs intéressants et ça me donne un petit objectif de potentiellement porter le maillot de l’équipe de France aux championnats d’Europe et aux championnats du monde. Est-ce que c’est ma dernière saison hivernale ? C’est une excellente question dont je n’ai pas la réponse. Je ne fais pas l’athlète qui cache des trucs. Je ne sais pas si je suis en capacité physique et mentale de continuer. Je n’ai pas envie de quitter la piste, par la petite porte, sur un tweet. J’ai envie d’avoir un au revoir. Même si ce n’est pas aujourd’hui que je dis au revoir, j’ai commencé à le dire sur ce meeting. Il y a une chance sur deux pour que 2025 soit la dernière ».

Hélène Parisot (3ème de la finale du 60 mètres en 7.26) : « Je ne réalise pas trop que je viens de battre mon record personnel. C’est encore un peu loin de ce que je veux faire cet hiver, mais c’est très bon à prendre, surtout pour une rentrée. J’avais appris beaucoup de choses fausses, donc j’ai tout déconstruit à l’entraînement. Je pense notamment aux départs et à la phase d’accélération. C’est un peu frustrant de savoir que je ne pourrai jamais aller très vite sur 60 mètres…Ça commence à s’enclencher, donc ça me met vraiment en confiance pour la suite. J’ai aussi énormément travaillé à la préparation mentale (avec Élyse Lopez) et j’ai un meilleur environnement de vie puisque j’ai un emploi à côté ».

Journaliste qui parle de tout et surtout de sport. Rugby, handball, sports d'hiver, football, cyclisme... Et ce que j'aime par-dessus tout : couvrir une discipline que je ne connais pas. Rien de mieux pour s'enrichir et apprendre.

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