Basket 5×5 JO 2024 : Les Bleus prennent leur revanche face à l’Allemagne et filent en finale !

BASKET 5×5 (H) JO 2024 – L’Équipe de France est de nouveau en finale des Jeux Olympiques ! Six jours après la rouste reçue face à l’Allemagne, les Bleus ont pris leur revanche en terrassant les champions du monde en titre en demi-finale, 73-69.

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Deux jours seulement après une victoire de patron face au Canada en quarts de finale, l’Équipe de France s’était offert le droit de jouer une place en finale olympique. Pour cela, il fallait terrasser le mauvais souvenir de la phase de poules que représente l’Allemagne. Au stade Pierre-Mauroy, les Allemands avaient roulé sur les Bleus. Mais les ajustements effectués par Vincent Collet ont depuis porté leurs fruits, et une rencontre totalement différente était attendue.

Cueillis à froid, les Bleus réagissent

Cependant, l’Allemagne va se montrer insolente d’adresse d’emblée. En deux minutes, elle colle un cinglant 12-2 à des Bleus complètement sonnés. Suite à un temps mort, Isaïa Cordinier signe une légère révolte par son énergie en empilant six des sept premiers points tricolores. Sur un nuage, le joueur de Bologne relance les siens, étant accompagné par les entrées efficaces de Mathias Lessort et Evan Fournier. Mais la solution n’est toujours pas trouvée pour contenir une attaque allemande fluide, qui culmine à 15 unités au bout d’un quart. Dès lors que Cordinier n’est pas sur le parquet, le collectif tricolore manque de liant et sombre de nouveau, enchaînant les attaques insipides (18-28).

Dans un second quart plus étriqué, les Tricolores se reprennent, et s’appuient sur une défense bien plus efficace pour recoller progressivement. La doublette Guerschon Yabusele – Victor Wembanyama se charge du scoring, et les Allemands voient les Bleus recoller. À la pause, les compteurs sont remis à zéro (33-33).

Isaïa Cordinier 🇫🇷 est toujours sur son petit nuage…#Paris2024 x #Basketballpic.twitter.com/b0UUp8ixty

— Basket USA 🏀 (@basketusa) August 8, 2024

Les Bleus résistent au retour mené par Franz Wagner

Au retour des vestiaires, un shoot à trois points de Nicolas Batum donne pour la première fois l’avantage à la France (36-33). Cela lance plusieurs minutes où les attaques se répondent du tac au tac. Les Bleus prennent alors l’ascendant dans le sillage d’un Guerschon Yabusele agressif au poste, et qui matraque la raquette allemande. Le niveau de jeu est monté d’un cran, l’intensité également. Personne ne se détache dans un troisième quart déjà au couteau où l’écart ne dépasse jamais les trois points. Jusqu’à ce que les Tricolores ne s’emballent et passent à +6 sur une ogive d’Evan Fournier (56-50).

En pleine bourre, les Tricolores poursuivent leur effort et poussent les Allemands dans leurs retranchements. Si Isaac Bonga derrière l’arc les fait souffler un temps, Mathias Lessort a pris le relais à l’intérieur pour poursuivre le chantier entrepris. Les Bleus s’envolent (63-53). Les extérieurs s’y mettent avec un Frank Ntilikina efficace et l’Arena Bercy rugit devant la maîtrise proposée par son équipe. Le match n’est pas encore fini et les Allemands tentent de recoller dans le money time avec Franz Wagner à la baguette. Le joueur du Magic va claquer deux énormes shoots à trois points qui ramènent son équipe sous la possession à 38 secondes du buzzer (70-68). La victoire va se jouer aux lancers francs, et Isaïa Cordinier va confirmer sa montée en puissance en verrouillant la victoire avec un 2/2 crucial ! (73-69)

Trois ans après Tokyo, l’Équipe de France disputera donc une deuxième finale olympique de rang, et assure a minima une nouvelle médaille d’argent !

Nicolas Batum et les contres olympiques 🤷‍♂️#TeamFranceBasket | #PassionnémentBleu | #Paris2024 | #FRAGER
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— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) August 8, 2024

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.