Basket Coupe de France (H) : Le Paris Basket élimine la JL Bourg et file en finale

COUPE DE FRANCE MASCULINE DE BASKET – Il n’y a pas eu d’exploit pour la JL Bourg contre le Paris Basket. À domicile, les joueurs de Tiago Splitter ont dominé leur sujet. Jamais très loin avant la pause, les Bressans ont pris la foudre dans le 3^ème quart-temps et s’inclinent 99-91. Paris rejoint la finale et attend dorénavant son adversaire : Monaco ou Le Mans.

La première demi-finale de la Coupe de France n’était autre qu’un remake de la finale de l’EuroCoupe de l’an passé. Celle-ci avait été gagnée par le Paris Basket, favori aujourd’hui à domicile contre la JL Bourg pour décrocher son billet pour la dernière étape de la compétition nationale. Mais les hommes de Frédéric Fauthoux comptaient bien surfer sur la mauvaise dynamique parisienne (5 défaites toutes compétitions confondues). Il n’en sera rien…

La JL Bourg à réaction

Dans un match très offensif, les points ont rapidement augmenté d’un côté comme de l’autre. Les deux effectifs se sont d’abord rendus les paniers pendant une dizaine de minutes, l’omniprésence de Joël Ayayi répondant aux entrées remarquées de Nadir Hifi et Mathis Dossou-Yovo (20-20). Porté par son adresse longue distance (5/10), le Paris Basket a placé un run de 9-2 à la fin du 1^er quart-temps et a ainsi créé un premier écart (32-24).

Celui-ci a plusieurs fois atteint la dizaine de points, montant jusqu’à +12 en faveur du club de la capitale. Mais dans le sillage d’un Jordan Usher en réussite (16 points) et d’un Jean-Marc Pansa agressif dans la raquette, la JL a sans arrêt réagi pour réduire le différentiel. Répondant à chaque accélération parisienne, les Bressans avait grignoté la moitié de leur retard à la pause.

QT2 – 0’ ❌

Sérieux et appliqués, nos Parisiens sont en tête à la pause ! @ParisBasketball 51@JLBourgBasket 46 pic.twitter.com/Re4erkeSDE

— Paris Basketball (@ParisBasketball) March 15, 2025

Paris attend Monaco ou Le Mans en finale

Mais il en fallait plus pour renverser le Paris FC et si la JL a tenu encore un peu la cadence, elle a vu ses espoirs s’éteindre davantage avant les dix dernières minutes. La faute à Nadir Hifi (17 points), assassin derrière l’arc lorsque ses adversaires lançaient un run. Ou encore à Dossou-Yovo, auteur de 6 points de rang entre deux actions défensives de grande classe. De fil en aiguille, les hôtes se sont mis à l’abri au moment d’aborder l’ultime quart-temps (76-59).

Avec respectivement 22 et 15 points Jean-Marc Pansa (+7 rebonds) et Tai Webster auront tout donné, notamment en fin de match, pour laisser une chance aux Bressans, revenus à six longueurs (86-80). En vain, il y avait toujours une ficelle parisienne pour asséner un coup supplémentaire derrière la tête de la Jeu. À l’image de T. J. Shorts (23 points, 8 passes décisives), létal dans le money time. Paris s’impose 99-91 et attend dorénavant Monaco ou Le Mans en finale avec l’envie de décrocher un premier succès en Coupe de France. Pour la JL, il faudra encore patienter pour soulever le trophée.

La magie de TJ Shorts 🪄☄️

👀 En direct sur @RMCsport Twitch et YouTube#CDFBasket pic.twitter.com/TYo9ce6sln

— Fédération Française de BasketBall (@ffbasketball) March 15, 2025

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.