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Rugby à XV

Bernard Lemaître : « Jouer le dimanche soir c’est pour nous une catastrophe »

Nicolas Jacquemard

Publié le

Photo Icon Sport

TOP 14 2023-2024 – Dans un entretien au Midi Olympique, Bernard Lemaître, président du RCT, évoque de nombreux sujets et les difficultés du RC Toulon avec ses supporters. 

Melvyn Jaminet, formé à Toulon avant de débuter chez les professionnels à l’USAP, est de retour au club. Bernard Lemaître, qui a insisté sur le fait que c’est avant tout une volonté du joueur de rentrer à la maison, a aussi ajouté qu’il comptait sur son centre de formation pour les années à venir.

C’est la base de ma politique de faire du centre de formation l’élément moteur pour fournir des joueurs à l’équipe première. Cela commence à se vérifier et vous allez le voir de manière plus importante dans les prochaines semaines. Et faire encadrer nos jeunes par des anciens du club, performants, c’est aussi un objectif.

« Le public toulonnais est un public passionné, mais aussi versatile »

L’homme fort du RC Toulon a aussi évoqué les difficultés avec le public toulonnais. Alors que Mayol était loin d’être plein dimanche soir face au Racing 92, il veut rapidement renouer avec les supporters. Bernard Lemaître ajoute à ce sujet :



Le public toulonnais est un public passionné mais aussi versatile. De plus, depuis le début de la saison, nous n’avons pas enchaîné les victoires. Si on le fait, je suis persuadé qu’à nouveau le stade Mayol sera plein. Ce désamour ne peut pas durer…

Bernard Lemaître explique aussi ce stade très peu rempli par le jour et l’horaire du match. Selon lui, et après concertation avec d’autres présidents de Top 14, la case du dimanche soir est compliquée d’un point de vue remplissage du stade. Le propriétaire du RC Toulon explique :

Après, jouer le dimanche soir c’est pour nous une catastrophe. Ça l’est aussi pour d’autres clubs. Nous l’avons calculé : le match du dimanche soir, c’est 3 500 spectateurs en moins à Mayol ; c’est là une moyenne sur les quatre dernières saisons. J’en ai discuté plusieurs fois avec Éric Bayle, je comprends ses arguments de diffuseur mais pour nous comme pour d’autres clubs c’est un vrai handicap.

Passionné de sport et entrepreneur depuis mes 18 ans, la création de Dicodusport m'a semblé évidente pour participer à la médiatisation d'un plus grand nombre de sports. Le chemin est long mais avec une équipe des plus motivées et les Jeux Olympiques de Paris 2024 en point de mire, nous y arriverons ! Journaliste dans le monde du sport depuis plus de 5 ans, je traite aussi bien de football, de rugby, de biathlon que de cyclisme.

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