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Championnats du monde de biathlon 2025

Biathlon Championnats du monde : Endre Stroemsheim mène un triplé norvégien sur la mass start

Sophie Clapier

Publié le

Biathlon Championnats du monde Endre Stroemsheim mène un triplé norvégien sur la mass start
Photo Icon Sport

CHAMPIONNATS DU MONDE DE BIATHLON 2025 – Il n’y aura pas 100 % de podiums pour l’équipe de France. Sur la dernière course des Mondiaux, la Norvège a fait parler la poudre et réalise le triplé sur la mass start. Andre Stroemsheim devance Sturla Laegreid, tombeur de Johannes Boe au sprint. Éric Perrot, 1er Français, termine 7ème.

C’était la dernière, la mass start masculine ! La dernière course de ces championnats, la dernière opportunité pour l’équipe de France de conclure historiquement, mais également l’ultime tour de piste pour les frères Boe dans des Mondiaux. Pour tout cela, les enjeux étaient nombreux.

Un pas de tir assassin

Quentin Fillon Maillet attend toujours un titre mondial en individuel. Pour se donner un maximum de chances, le Français décide de mener les troupes dans le 1er tour sur un rythme assez soutenu. Mais à l’image de la mass start féminine, le 1er tir fait beaucoup de dégâts. Et le Français n’y échappe pas. Avec 3 tours de pénalité, il ressort à plus d’1 minute de l’homme de tête, Vebjoern Soerum. Ses compatriotes tirent quant à eux le 4/5, comme la fratrie Boe ou encore Sturla Lagreid, et restent dans le coup. Car devant, on retrouve un groupe de trois biathlètes loin d’être favoris avec Soerum, Hofer et Hartweg. Et la piste donne raison aux poursuivants, vite au contact du trio.

Là encore, ça affiche rouge partout sur le second couché, sauf pour Émilien Jacquelin et Fabien Claude. Les deux Français quittent le pas de tir, respectivement 1er et 3ème, emmenant avec eux Martin Ponsiluoma. Une faute supplémentaire pour Perrot, Johannes Boe ou encore Laegreid les relègue à 15-20 secondes. Laissé au repos lors du relais masculin, Émilien Jacquelin appuie sur les spatules. Avec le Suédois, il tente de maintenir l’écart sur les chasseurs.

Triplé norvégien, une dernière en bronze pour la légende

Sans le droit à l’erreur, Ponsiluoma en commet toutefois une, il y en aura 2 pour Émilien Jacquelin. Pas plus de réussite derrière eux, Fabien Claude, Johannes Boe ou encore Éric Perrot doivent eux aussi parcourir quelques mètres supplémentaires. Ces fautes profitent alors à Stroemsheim, Hofer et Laegreid. Ponsiluoma fait, lui, les efforts pour regagner les hommes de tête mais ça reste encore assez ouvert à l’approche du dernier tir avec Tommaso Giacomel, Campbell Wright, Johannes Boe et Émilien Jacquelin, prêts à entrer dans la moindre ouverture.

Mais ni Laegreid, ni Stroemsheim ne laissent d’espace. Les deux Norvégiens sont allés se disputer le titre, qui a basculé dans la poche de Stroemsheim après un coup d’accélérateur de ce dernier. À bout de souffle, le leader du général s’est ensuite arraché au sprint pour devancer de peu Johannes Boe, qui achève donc ses derniers Mondiaux avec le bronze. Côté tricolore, on en reste à 13 médailles, record égalé mais pas battu. Globalement trop imprécis derrière la carabine, les Bleus ne terminent pas sur la meilleure des notes mais ont réalisé de magnifiques championnats, à l’instar des femmes.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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