NBA 2023-2024
Bilan NBA 2024 : La saison de rêve pour les Boston Celtics
SAISON NBA 2023-2024 – Ca y’est la saison NBA est officiellement terminée, la draft est passée et la free agency a débuté. L’heure est donc venue de faire le bilan de la saison de l’équipe championne cette année : les Boston Celtics.
Ce qu’il faut retenir de la saison des Boston Celtics
Cette saison a été dominée de A à Z par les Celtics. Avec l’arrivée de Jrue Holiday et de Kristaps Porziņģis, le front office de Brad Stevens a clairement annoncé la couleur d’entrée : c’est maintenant ou jamais pour Boston. Pourtant, malgré ce Cinq Majeur terrifiant constitué de 4 all-stars et un role player d’élite en la personne de Derrick White, beaucoup de doutes ont subsisté toute la saison. Le banc sera-t-il au niveau ? Jayson Tatum est-il un leader capable d’emmener son équipe jusqu’au bout ? La perte de Marcus Smart sera-t-elle préjudiciable pour le collectif ? A ces questions, les C’s ont répondu avec autorité tout au long de la saison.
En termes de classement, les Celtics sont de loin la meilleure équipe avec 64 victoires. Ils sont également le meilleur offensive rating sans réelle concurrence si ce n’est les Pacers. Mais contrairement aux joueurs de l’Indiana, les C’s sont également sur le podium des meilleures défenses de la ligue. C’est donc plein de confiance que les Celtics arrivent en playoffs. Et quels playoffs ! Sur toute la campagne, ils ne vont laisser que 3 petits matchs. Et ce, malgré un Tatum franchement en dents de scie sur ce run. D’ailleurs c’est Jaylen Brown qui est couronné MVP des finales. Une belle récompense pour l’éternel bras droit, qui s’est fait discret toute la saison régulière pour finalement exploser au meilleur moment.
BOSTON CELTICS, 2024 NBA CHAMPS ☘️ pic.twitter.com/r9EHm8HGzG
— STEPBACK (@StepBackfr) June 19, 2024
Notre prévision en début de saison : 2e / Classement final : 1er
Le MVP : Jayson Tatum
Quand on pense à la saison de Jayson Tatum, on ne peut pas occulter les difficultés qu’il a connues au shoot en playoffs. Moins de 29% à trois points sur toute la campagne, c’est indigne d’un joueur de sa trempe. Mais il ne faut pas pour autant mettre de côté la fantastique saison régulière du leader des Celtics. Il termine ses 74 matchs disputés à 27 points de moyenne, un peu moins de 5 passes et 8 rebonds. Et surtout un talent à la création qu’on ne lui connaissait pas vraiment auparavant. D’ailleurs, c’est avec cette nouvelle corde à son arc qu’il a réussi à se rendre utile en postseason malgré ses difficultés au shoot. Pour le moment, Tatum n’est peut-être pas un joueur de la trempe d’un MVP, mais malgré tout, il a prouvé qu’il pouvait mener une équipe au titre. Et c’est tout ce qu’on attendait de lui.
Le MIP : Payton Pritchard
Cette saison, les Celtics avaient un point faible : leur banc. Assez peu profonde, la second unit manquait de talent. Et pourtant, Payton Pritchard, malgré tous les doutes qui planaient en début de saison, s’est révélé être un sixième homme assez fiable. Il passe de 5,6 à 9,6 points de moyenne, auxquels il ajoute un record en carrière à la passe avec plus de 3 caviars par match. Lui qui était assez peu responsabilisé auparavant a donc montré qu’il était largement capable de tenir un banc. D’autant qu’à ses côtés, le jeune sniper Sam Hauser s’est également montré très efficace. Ajouté à l’expérience d’Al Horford, le banc des Celtics sans être réellement un point fort, a largement fait le travail cette année.
Le DPOY : Derrick White
Cette année, un duo a terrorisé toutes les lignes arrières de la ligue : la paire Derrick White/ Jrue Holiday. Si l’addition de l’ancien meneur des Bucks fait clairement partie des facteurs ayant mené les C’s au titre, il faut mettre en lumière l’incroyable saison de Derrick White. Une saison si impressionnante que certains voulaient même l’envoyer au all-star game. En défense, il est même devant son compère Jrue dans la plupart des catégories statistiques (interceptions, contres, defensive win share…). Définitivement, il s’est imposé cette saison comme l’arrière défensif dont tout contender a besoin pour aller au bout.
La déception : Xavier Tillman
Difficile de parler de déception pour une équipe championne, mais le court passage de Xavier Tillman à Boston cette saison laisse un goût amer. Lui qui avait pourtant eu un vrai rôle en playoffs par le passé a très rapidement été mis de côté par le coach Joe Mazzulla. Débarqué à la trade deadline, son rôle était pourtant clair : aider Al Horford dans la raquette en cas d’absence de Porzingis. Toutefois, malgré l’absence du Letton au début de la campagne de playoffs, il a majoritairement été laissé au frigo. On gardera malgré tout en tête son gros trois points en finale lors du game 3 qui avait provoqué une explosion de joie de la part du banc. À voir maintenant comment il rebondira après cette saison compliquée, sachant qu’il sera agent libre cet été.
Quel avenir pour les Boston Celtics
Objectif back to back pour les Celtics la saison prochaine. Le roster devrait rester peu ou prou le même, la plupart des joueurs étant sous contrat. L’objectif du front office sera probablement de renforcer le banc, d’autant qu’à 38 ans, Al Horford est de moins en moins une assurance. Trouver un pivot, autre que Luke Kornet, capable d’épauler big Al sera donc la priorité pour Brad Stevens. Pour le reste, il faudra juste s’assurer que le Cinq Majeur arrive en forme au camp d’entraînement pour rester le grand favori de la saison 2024/25.