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Cyclisme sur route 2023

Binche-Chimay-Binche 2023 : Luca Mozzato coiffe Theuns et Kragh Andersen

Etienne Goursaud

Publié le

Binche-Chimay-Binche 2023 Luca Mozzato coiffe Theuns et Kragh Andersen
Photo via Arkéa-Samsic

BINCHE-CHIMAY-BINCHE 2023 – Luca Mozzato (Arkéa-Samsic) remporte Binche-Chimay-Binche 2023. Il coiffe sur la ligne Edward Theuns (Lidl-Trek) et Soren Kragh Andersen (Alpecin-Deceuninck). Ce dernier a attaqué à 500 m de la ligne, avant de coincer dans le final et se faire souffler une victoire qui semblait lui tendre les bras.

Quatre hommes à l’avant

Dans cette difficile semi-classique belge, il y avait quelques courageux pour prende la fuite. Parmi eux, quelques costauds dans un groupe de quatre. On pense aux solides Ryan Gibbons (UAE Team Emirates) et Dries De Bondt (Alpecin-Deceuninck). Accompagnés de Nick van der Lijke (Leopard TOGT) et Unai Cuadrado (Euskatel-Euskadi). Le groupe ne comptera jamais une belle avance, avec un peloton qui contrôle. À 75 kilomètres de l’arrivée, l’écart n’était que de 2:30. Preuve de la marge très réduite pour les fuyards. On se méfie d’un Dries De Bondt, auteur d’une saison plus que solide en 2023.

Et la méfiance se justifie. Alors que le peloton est revenu à 1:30, à 50 kilomètres de l’arrivée, c’est lui qui durcit le rythme au passage sur la ligne d’arrivée. Des pavés en faux-plat montant. C’est fatal à quelques-uns de ses compagnons et seul Ryan Gibbons peut le suivre. Le Sud-Africain, dans l’armada UAE Emirates, a réalisé trois tops 10 dont deux tops 5 cette saison et ne peut être pris à la légère. Le duo collabore bien et reprend un peu de champ. Et possède deux minutes d’avance dix kilomètres après l’attaque du coureur belge.

Les manœuvres à 30 kilomètres de l’arrivée

À 30 kilomètres de l’arrivée, les premières attaques fusent du peloton. Yves Lampaert (Soudal-Quick Step), Matteo Trentin (UAE Team Emirates) ou Hugo Page (Intermarché-Circus-Wanty) font partie du groupe de cinq qui se dégage. Neuf coureurs parviennent à faire la jonction. Tout le monde est un peu au rupteur, l’écart avec les fuyards retombe à 40 secondes. Le duo doit finalement renoncer à 24 kilomètres de l’arrivée, avalé par un peloton toujours secoué par des attaques. Un peloton qui a considérablement maigri, réduit à une soixantaine de coureurs. Certains ont déjà dit adieu à la victoire.



Matteo Trentin et Alexis Renard (Cofidis) attaquent en facteur à 19 kilomètres de l’arrivée. Mais Yves Lampaert fait l’effort. L’ancien vainqueur de Milan-San Remo, Jasper Stuyven (Lidl-Trek), attaque ! Quatre coureurs le prennent en chasse, dont Florian Sénéchal (Soudal-Quick Step), Sandy Dujardin (TotalEnergies), Alec Segaert (Lotto-Dtsny) et Arne Marit (Intermarché-Circus-Wanty). Une attaque reprise par le peloton. Hugo Page repart alors à l’attaque avec Casper Pedersen (Soudal-Quick Step). Les deux hommes réussissent à creuser un écart. Le duo possède 15 secondes à 10 kilomètres de l’arrivée. À 7.5 kilomètres de l’arrivée, Edvald Boasson Hagen (TotalEnergies) part du peloton ! Mais est rapidement repris. Alors que le duo doit s’incliner à 5.5 kilomètres du but.



A 2 kilomètres de l’arrivée, une chute propulse des coureurs à terre, dont Yves Lampaert. Cela coupe le peloton en deux. Arnaud De Lie (Lotto-Dstny) est piégé. Soren Kragh Andersen (Alpecin-Deceuninck) place une attaque sèche à 500 m de la ligne, dans la partie difficile. Il creuse un petit écart sur Edward Theuns (Lidl-Trek). Ils vont rester à 3 mètres l’un de l’autre avant que ce dernier ne fasse la jonction. Comme Luca Mozatto (Arkéa-Samsic). Ce dernier les passe en injection pour l’emporter. Deuxième victoire de la saison pour l’Italien.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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