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Champions Cup 2023-2024

Champions Cup (J1) : Le Stade Toulousain assomme Cardiff avec le bonus offensif

Etienne Goursaud

Publié le

Champions Cup (J1) Le Stade Toulousain assomme Cardiff et prend le bonus offensif
Photo Icon Sport

CHAMPIONS CUP 2023-2024 – Grosse démonstration du Stade Toulousain qui surclasse Cardiff à Ernest-Wallon (52-7). Les Toulousains s’emparent du bonus offensif, avec sept essais, et livrent à la fois leur match le plus impressionnant et le plus abouti depuis le début de la saison. Pour lancer parfaitement cette campagne européenne.

Le Stade Toulousain totalement retrouvé dans le premier acte

Jeu de mains, jeu de Toulousains. Est-ce la magie du retour de la Coupe d’Europe, mais le Stade Toulousain s’est totalement retrouvé dans cette première mi-temps, après un début de saison moyen en championnat. Avec quatre essais synonymes de bonus offensif. Et quatre essais d’envergure ! Avec 226 mètres gagnés dans ce premier acte et huit franchissements, ils ont su faire mal à la défense de Cardiff. À l’image du premier essai, où après un beau maul, Thomas Ramos a bien attaqué la ligne. Le ballon navigue jusqu’à Matthis Lebel. Pour sa 100e avec le maillot du Stade Toulousain, l’ailier a l’honneur d’ouvrir le bal dans cette Champions Cup (7-0, 7e).

De l’envergure encore sur ce second essai. Avec – encore lui – Thomas Ramos qui retrouve Matthis Lebel. Qui se mue en passeur décisif, avec le retour intérieur pour Richie Arnold (14-0, 11e).

Thomas Ramos omniprésent

Thomas Ramos, toujours lui, avec le relais d’Antoine Dupont, amène le troisième essai, cette fois-ci de Blair Kinghorn (24-7, 27e). Le festival sera conclu sur une combinaison magnifique, après une pénalité. Où Peato Mauvaka propulse un Anthony Jelonch lancé comme un bélier vers le 4e essai (31-7, 40e). Toulouse a trouvé des failles, bien aidé par la défense perméable de Cardiff (63 % de plaquages réussis dans le premier acte).



Toulouse retrouvé défensivement. Car, malgré l’écart au score, Cardiff est alors loin d’être ridicule dans ce premier acte. Mais Toulouse a été efficace au plaquage, avec 55 plaquages et surtout 83 % de plaquages réussis (qui contrastent avec le petit 63 % des Gallois). Les Gallois ont eu deux longues séquences d’occupation des 22 mètres adverses. La première n’a rien donné (4e). Il a fallu un grand Emmanuel Meafou, pour sauver les siens sur la ligne d’essai (16e). Tout comme il a fallu un grand Matthis Lebel pour reprendre un Willis Halaholo lancé comme un frelon vers l’essai (35e).



Moins de jeu, mais beaucoup de sérieux dans le second acte

Ce qui est intéressant, c’est que, cette fois-ci, il n’y a pas eu de baisse de régime. Même s’il n’y a pas eu le même festival offensif comme dans le premier acte. On se souvient d’une grosse première mi-temps contre Clermont, avant que le Stade Toulousain ne se fasse très peur dans le second acte. Désireux de chasser les démons, les Stadistes vont inscrire un cinquième essai. Encore une fois magnifique. Et si Arthur Retière a été très gourmand sur son deux contre un, l’ancien Rochelais a pu aller au bout (38-7, 47e). Les internationaux français se sont totalement retrouvés dans ce match. Les relances de Thomas Ramos sont incisives à chaque fois.


La défense est très solide, avec un taux de plaquages complétés remonté à 88 % après l’heure de jeu. Un match se gagne aussi ici et ils ont plaqué près de deux fois plus que leurs adversaires. Récupérant des ballons précieux, y compris dans leurs 22 mètres (77e). Les Toulousains ont même pu faire tourner, après l’heure de jeu, pour reposer certains cadres. Et cela a permis de voir que les remplaçants étaient à la hauteur. À l’image d’Alban Placines, pas avare d’efforts depuis sa rentrée.

Et qui vient conclure en force, le mouvement initié par les avants toulousains. Pour le sixième essai du match (45-7, 69e). Et le festival est conclu par le doublé de Blair Kinghorn, arrivé à Toulouse il y a quatre jours. Sur un énième magnifique mouvement initié par un Pierre-Louis Barassi des grands jours à Ernest Wallon (52-7, 80+2). « Cherry in the cake » diraient les Britanniques.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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