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Coupe du monde féminine de football 2023

Coupe du monde féminine 2023 : Les Bleues ne font qu’une bouchée du Maroc pour accéder aux quarts

Maxime Cazenave

Publié le

Coupe du monde féminine 2023 : Les Bleues ne font qu'une bouchée du Maroc pour accéder aux quarts
Photo Icon Sport

COUPE DU MONDE FÉMININE DE FOOTBALL 2023 – L’Équipe de France a terrassé le Maroc en huitièmes de finale sur le score de 4-0. Idéalement lancées par trois buts inscrits dans les 25 premières minutes, les Bleues ont livré la prestation qu’il fallait pour se qualifier sans encombre. En quarts, elles seront opposées à l’Australie.

Six jours après le feu d’artifice face au Panama pour sécuriser la 1ère place de son groupe, l’Équipe de France entamait la phase finale de la Coupe du monde par un huitième de finale face au Maroc. Faisant partie des nombreuses sensations du premier tour, la sélection africaine dirigée par Reynald Pedros n’avait rien à perdre, au contraire de Bleues archi-favorites. Sans surprise, Hervé Renard avait donc décidé d’aligner le onze type, à l’exception de Maëlle Lakrar, encore blessée, et remplacée par Elisa De Almeida.

Les Bleues se mettent à l’abri en 25 minutes

Comme prévu, les Bleues vont immédiatement mettre le pied sur le ballon. Techniquement à l’aise, les Tricolores déjouent le pressing marocain sans difficulté. Si cela manque de rythme pour perturber la solide arrière-garde adverse, le talent des Bleues va faire la différence avec une efficacité létale. En s’appuyant sur Selma Bacha, Sakina Karchaoui fait la différence sur le côté gauche pour déclencher un centre qui atterrit sur la tête de Kadidiatou Diani. Auteure d’un triplé face au Panama, la néo-lyonnaise ne tremble pas pour ouvrir le score (1-0, 15e).

En confiance, les Bleues prennent leur temps et vont piquer une deuxième fois magistralement. Kenza Dali fait la différence d’une subtile déviation avant d’être ensuite servie par Diani. La joueuse d’Aston Villa place ensuite une frappe chirurgicale pour faire le break rapidement (2-0, 20e). Puis, c’est au tour d’Eugénie Le Sommer de profiter d’une mauvaise relance, contrée par Diani, pour enfoncer le clou (3-0, 23e). À l’abri en moins de 25 minutes, les Bleues ont réalisé une entame idéale.



Appliquées, les Tricolores poursuivent leur démonstration et disposent régulièrement d’opportunités pour augmenter leur avance à l’instar de frappes non cadrées de Bacha et Toletti. Avec plus de 70% de possession, les Bleues maîtrisent et rassurent défensivement avec le retour de la patronne Wendie Renard. En face, les Marocaines se précipitent et se débarrassent trop rapidement du ballon pour espérer ne serait-ce que s’approcher du but français.



Une deuxième période assurée sans trembler

Au retour des vestiaires, la première incursion dangereuse va pourtant venir des Lionnes de l’Atlas par l’intermédiaire d’Ibtissam Jaidri, mais Pauline Peyraud-Magnin veille au grain. Dans la foulée, les Bleues réagissent et il faut un sauvetage d’El Chad pour empêcher un quatrième but. La tendance de la rencontre ne s’inverse pas, et les minutes s’égrènent en faveur de Bleues sérieuses. Comme face au Panama, les Bleues vont se relâcher, et laissent s’approcher des Marocaines qui ne lâchent rien. Ces dernières parviennent à s’approcher de la cage tricolore sans toutefois apporter un réel danger. Moins tranchantes, les Françaises gèrent et placent quelques banderilles à l’image d’une frappe de Karchaoui. Puis, un éclair de génie va sortir ce match de sa léthargie.

Entrée en jeu quelques minutes plus tôt, Vickie Becho tricote sur son côté avant de déclencher un amour de centre pour trouver Eugénie Le Sommer, qui s’offre un doublé (4-0, 71e) ! Physiquement à la limite, le Maroc souffre et est dépassé sur les ailes. À la réception d’un centre, Diani va passer tout près de corser l’addition. Mais le score en restera là et l’Équipe de France s’impose en toute logique 4-0. Héroïques, les Marocaines quittent la compétition la tête haute suite à un tournoi historique. De leur côté, les Bleues auront quatre jours pour préparer un quart de finale difficile face à une Australie à domicile.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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