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D1 féminine, 9ème journée : tarif habituel pour les Lyonnaises face au FC Fleury

Flo Ostermann

Publié le

Neuvième journée de championnat face aux promues du FC Fleury. Les Lyonnaises ont mis une mi-temps à retrouver leur niveau de jeu, elles s’imposent 5 buts à rien, grâce à une intenable Amel Majri, impliquée sur quatre des cinq buts. Soirée tranquille, encore, pour Sarah Bouhaddi, la gardienne lyonnaise.  

Ce que l’on retiendra, avant cette trêve internationale, c’est que les Lyonnaises cette saison n’ont toujours pas perdu un match. Le nombre de buts encaissés est inversement proportionnel au nombre de buts marqués et elles gagnent avec la manière, tout en ayant du goût pour la finition. Bref, ce sont les patronnes, elles règnent sur le continent, du Groupama OL Training Center en France jusqu’à Chimkent, au Kazakhstan.

Quand on s’appelle FC Fleury, qu’on est juste promu, que ressent-on à l’heure d’affronter cette équipe lyonnaise déjà légendaire ? Et ses joueuses comme autant de noms égrainés, qui font et feront rêver des générations de petites filles et de petits garçons : Abily, Renard, Le Sommer, Hegerberg, Van de Sanden, Mazozsan, et autres Majri, Cascarino, Bronze ?

On se sent petites, on se serre les coudes, on veut tenir la barque. On sait que le Paris FC de Gaëtane Thiney et Camille Catala, un après-midi de septembre, a coulé à pic (9-2), que Lille, Albi, Soyaux ont subi la loi des Rhodaniennes en encaissant cinq buts minimum, que seul Bordeaux a tenu son rang, en s’inclinant deux buts à rien. Et c’était un exploit.

Les digues du Fleury FC ont tenu une mi-temps

L’exploit pour le FC Fleury, c’est de passer une mi-temps en ne prenant qu’un but. Pourtant, l’entraineur lyonnais Reynald Pedros avait calibré son onze pour une avalanche de buts en un 3-4-1-2 conçu pour balayer les lignes adverses. Dzsenifer Marozsan et Shanice Van de Sanden dans le 11 de départ, Hegerberg, Le Sommer, Abily, les cartouches offensives au grand complet. Il a fallu pourtant attendre une demi-heure avant qu’Amel Majri frappe son corner sur Dzsenifer Marozsan, qui peut armer du droit, et tromper Maryne Gignoux-Soulier, la gardienne du FC Fleury (1-0, 30’).

Du déchet, dans le jeu lyonnais, il y en a eu. Le score à la pause en resta là. Il fallut les mots de Reynald Pedros à la mi-temps pour mettre en colère des Lyonnaises qui allaient dérouler en deuxième mi-temps.

Une Amel Majri de gala

De retour sur la pelouse, la grande, l’incontournable Ada Hegerberg, inscrit son treizième but en championnat, reprenant de la tête un centre d’Amel Majri (2-0, 48’). Comme face à Albi, la fête pouvait commencer, avec Amel Majri en maîtresse de cérémonie. Elle obtient un pénalty à la 67ème minute, que transforme Saki Kumagai, spécialiste de l’exercice, pour le 3-0. Dix minutes plus tard, Amel Majri, encore, distribua sa troisième passe décisive de la rencontre, cette fois pour Eugénie Le Sommer (4-0, 76’), et le Fleury FC avait encore quinze minutes à tenir. Delphine Cascarino n’entre pas pour rien sur le terrain. Prenant la place de Shanice Van de Sanden en seconde période, elle soigna ses statistiques en inscrivant le cinquième et dernier but de la rencontre (5-0, 84’).

Les soleils d’Austerlitz

Lorsque le sifflet de l’arbitre a retenti sur la pelouse du Groupama OL Training Center, les Lyonnaises avaient repris leur première place au classement, devant le Paris Saint Germain. Contrat rempli avant la trêve internationale, chacune s’envolera vers sa sélection, se donnant rendez-vous le 2 décembre pour le match contre l’équipe malade en ce moment : Ce sera également l’occasion de commémorer les soleils d’Austerlitz, gageons qu’ils brilleront pour les Rhodaniennes.

Camille Cordouan

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !

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