Équipe de France : Les Bleus à suivre contre Isräel et la Belgique

FOOTBALL – Pour ces deux rencontres de Ligue des Nations prévues contre Israël et la Belgique, quelques Bleus sont sous haute surveillance. Alors que la question du capitanat fait rage, les absences offensives pourraient permettre à certains de se mettre en évidence. Mais qui pour prendre la relève ?

Peu de changements finalement dans les choix de Didier Deschamps pour ce rassemblement. Défensivement, seul le forfait de Dayot Upamecano laisse un peu de suspense dans la charnière centrale des Bleus. Ibrahima Konaté, titulaire lors de la défaite contre l’Italie, sera-t-il mis en concurrence avec Loïc Badé, en quête de sa première sélection ? On ne s’attend à aucune surprise dans les cages pour Mike Maignan mais on guettera évidemment si le gardien de l’AC Milan se pare du brassard de capitaine, ou si celui-ci prend la direction de la manche de quelqu’un d’autre. Quelqu’un comme Jules Koundé ?

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Qui pour mener la barque ?

C’est un sujet qui fait beaucoup parler, et pour cause. Avec l’absence de Kylian Mbappé et la retraite d’Antoine Griezmann, qui pour prendre provisoirement le capitanat ? Oui, provisoirement, car nul doute que l’attaquant du Real Madrid récupérera le brassard aussitôt l’envie de rejouer avec l’équipe de France revenue. Mais l’élu contre Israël pourrait donc devenir vice-capitaine. Présent en conférence de presse ce mardi 8 octobre, Ibrahima Konaté a notamment donné trois noms, en plus du sien, qu’ils verraient bien avec cette mission : « Mike, Jules, Aurél’ ». Entendez par là Mike Maignan, Jules Koundé et Aurélien Tchouaméni.

Qui sera le capitaine des Bleus ?

💬 Ibrahima Konaté : « J’ai deux-trois noms qui me viennent en tête : Mike (Maignan), moi… Jules (Koundé), Aurel (Tchouaméni) peut-être. »

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— L’ÉQUIPE (@lequipe) October 8, 2024

Pour le gardien tricolore, si le caractère et les performances s’y prêtent, sa position dans les cages pourrait poser préjudice. Seul le capitaine pouvant dorénavant s’entretenir avec l’arbitre en cas de mésentente sous peine de sanction, difficile d’imaginer Maignan faisant des allers-retours sur le terrain à chaque coup de sifflet. C’est pourtant le nom qui ressort le plus. Mais Jules Koundé pointe le bout de son nez dans la conversation. Acharné de travail, à l’aise pour s’exprimer face aux médias, le Barcelonais est l’un des rares à avoir conquis les Français lors de l’Euro. Là où l’attaque manquait de tranchant.

Focus sur l’attaque des Bleus

Et là forcément, tous les regards vont se tourner vers les solutions offensives. Pas de Kylian Mbappé, plus d’Antoine Griezmann : qui va bien pouvoir alimenter le compteur buts ? Car si Marcus Thuram déroule avec l’Inter Milan en ce début de saison, ses preuves en équipe de France restent à faire. Alors pourquoi ne pas lancer Christopher Nkunku au plus près des buts et s’appuyer sur son explosivité. Après un temps marqué par les blessures, le privant du maillot tricolore, l’attaquant de Chelsea a fait son retour et a « faim de montrer de quoi il est capable ». C’est l’occasion ou jamais.

𝑫𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 ⚡️

Plus d’un an après sa dernière sélection, @c_nk97 fait son retour avec les Bleus 💙#FiersdetreBleus pic.twitter.com/5QRwgoGafH

— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) October 3, 2024

On suivra également de près la progression de Michael Olise. Titulaire indiscutable du Bayern Munich, sa technique peut également faire la différence, en espérant qu’il ait davantage de temps de jeu que lors du dernier match contre la Belgique, car Didier Deschamps semble donner une bonne partie de sa confiance à Ousmane Dembélé. L’avenir de Bradley Barcola ne devrait pas être inquiété, mais attention en revanche pour Randal Kolo Muani si les attaquants précédemment cités venaient à faire leur trou lors des deux prochains duels. Rendez-vous le 10 octobre contre Israël et le 14 contre la Belgique pour voir si une hiérarchie s’installe progressivement dans cette jeune équipe de France. Ou si elle reste dans le flou…

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.