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Euro 2024 de football

Euro 2024 : L’Autriche garde espoir, la Pologne au bord du gouffre

Sophie Clapier

Publié le

Euro 2024 L’Autriche garde espoir, la Pologne au bord du gouffre
Photo Icon Sport

CHAMPIONNAT D’EUROPE DE FOOTBALL 2024 – Au contact des Polonais à la pause, l’Autriche a su être patiente pour prendre définitivement en main la rencontre. Baumgartner et Arnautovic permettent aux Autrichiens de garder espoir dans ce groupe D grâce à ce succès 3-1, alors que Robert Lewandowski et ses coéquipiers se rapprochent dangereusement d’une sortie de route.

Toujours pas de Robert Lewandowski sur la pelouse au coup d’envoi, préservé en tant que super-remplaçant pour la seconde période. La Pologne n’avait pourtant pas le droit à l’erreur face à l’Autriche. Les deux effectifs ayant perdu leur combat initial, face respectivement aux Pays-Bas et à l’équipe de France, devaient à tout prix éviter la déroute pour conserver une chance d’atteindre les huitièmes de finale.

Piatek répond à Trauner

Les Autrichiens établissaient très vite leur camp dans la moitié de terrain polonaise. Après plusieurs actions dangereuses mais inachevées, ils trouvaient l’ouverture peu avant la 10ème minute. Suite à une longue touche, la gonfle revenait dans les pieds et Mwene qui centrait instantanément pour Gernot Trauner. D’un coup de tête, le défenseur du Feyenoord trompait Szczesny. La réaction des Aigles Blancs était timide mais avait mérite d’exister. La frappe de Zielinski était cependant contrée (17′), celle de Zalewski ne trouvait pas le cadre (18′).

A l’image de ce début de compétition, l’équipe ouvrant la marque reculait et se voyait punie. La Pologne, de plus en plus pressante sur les cages autrichiennes, était quant à elle récompensée à la demi-heure de jeu. Piatek était à la réception d’un contre et reprenait immédiatement, ne laissant pas le temps à Pentz de s’interposer, 1-1.



Le momentum avait changé de camp malgré quelques sursauts de l’Autriche. Mais le contre mené par Grillitsch n’arrivait pas au bout (39′), la tentative lointaine de Sabidzer échouait à quelques centimètres des montants (42′). Les Polonais concluaient ensuite la première période avec une ultime frayeur pour Pentz. Sur un coup franc tiré par Zielinski, le portier détournait en corner. Un corner sans conséquence pour les Rouges et Blancs avant que Mr Meler ne renvoie tout le monde aux vestiaires.

L’Autriche garde espoir, la Pologne au bord du gouffre

Les Autrichiens tentaient de reprendre le contrôle des opérations mais la défense polonaise fermait les espaces et trouvait ses attaquants en quelques touches. Zielinski se retrouvait ainsi aux abords de la surface mais son tir s’envolait dans l’Olympiastadion. A l’heure de jeu, Michal Probierz prenait la décision de faire entrer Lewandowski. L’attaquant du Barça était cependant rarement trouvé par ses partenaires mais rapidement sanctionné d’un carton jaune.



Les débats s’intensifiaient alors que Baumgartner, idéalement servi par Alexander Prass plein axe, doublait la mise pour l’Autriche (66′). Swiderski voulait lui rendre la pareille sur un pétard à l’entrée de la surface mais celui-ci était repoussé par Patrick Pentz (69′). La Pologne n’avait plus le choix et devait se dévoiler davantage. Ce qui donnait des opportunités au Danemark de tuer le match. Ce que n’arrivait pas à faire Wimmer à la 75ème mais ce que réalisait parfaitement Arnautovic sur penalty quelques minutes plus tard, 3-1.

Le break fait, les Autrichiens géraient les dernières possessions pour garder espoir dans ce groupe D avant un dernier duel ardu face aux Pays-Bas. La Pologne se rapproche dangereusement d’une sortie de route avec cette seconde défaite en autant de matchs et devra compter sur un improbable concours de circonstances pour atteindre les huitièmes. La première étant de s’imposer face aux Bleus mardi prochain. Au bord du gouffre on vous dit !

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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