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Euro 2024 de football

Euro 2024 : La Belgique affrontera la France, l’Ukraine éliminée

Sophie Clapier

Publié le

Euro 2024 La Belgique affrontera la France, l’Ukraine éliminée
Photo Icon Sport

CHAMPIONNAT D’EUROPE DE FOOTBALL 2024 – Les Ukrainiens ont tout donné pour arracher leur qualification. Plus entreprenants que la Belgique, ils n’ont cependant pas réussi à trouver la faille (0-0). Les Diables Rouges restent à la seconde place du groupe et rencontreront l’équipe de France en huitièmes de finale. En revanche, le parcours s’arrête ici pour l’Ukraine.

Tout restait incertain dans ce groupe E et la dernière journée a connu quelques rebondissements. Les quatre équipes comptant toutes 3 points, Ukrainiens et Belges avaient la qualification au bout du pied. Tout comme la Roumanie et la Slovaquie. À cet instant, ça se jouait au différentiel de buts, favorable aux Roumains et aux Diables Rouges. Les Slovaques se positionnaient quant à eux parmi les meilleurs troisièmes. Quant à l’Ukraine, c’était bien la nation la plus en danger.

Rien à perdre pour l’Ukraine

Il ne fallait pas réfléchir pour les Ukrainiens qui étaient les premiers devant les buts adverses. Sans conséquence pour la Belgique qui repartait déjà de l’autre côté du terrain. Romelu Lukaku était trouvé dans la profondeur par De Bruyne mais il manquait sa reprise (7′). On pensait les Diables Rouges lancés mais c’était là une des rares opportunités belges du premier acte. Dos au mur, les joueurs de Serhiy Rebrov multipliait leurs efforts. N’arrivant pas à s’infiltrer rapidement dans la surface, ils s’essayaient de loin. Sans réussite cependant ni pour Shaparenko (20′), ni pour Theate (22′).

Avec deux fois plus de tirs que leurs adversaires à la pause, les Ukrainiens ne manquaient pas d’occasions. Mais trop altruistes, ils n’arrivaient pas à concrétiser. Artem Dovbyk hésitait trop longtemps entre la passe et le tir face aux buts de Casteels (28′) puis Yaremchuk tergiversait à son tour une éternité. L’attaquant de Valence -prêté à Bruges- décidait de centrer pour personne au lieu de prendre sa chance. Des munitions gâchées par l’Ukraine qui, sauvée pendant un moment par la Slovaquie, stagnait toujours au fin fond de son groupe. Les Belges étaient quant à eux toujours qualifiés mais ne montraient pas grand-chose. Si ce n’est un coup franc osé qui trouvait le petit filet extérieur à la 33ème, De Bruyne manquait de tranchant, la circulation belge de mouvement.



La Belgique retrouvera la France, l’Ukraine éliminée

Malgré la possession en faveur de la Belgique, le pressing reprenait pour l’Ukraine, toujours désireuse de faire la différence. Cependant, si le jeu offensif belge avait quelques déchets, la défense restait imperméable. On retrouvait enfin un peu d’action sur un centre de Jérémy Doku mais aucun partenaire ne coupait la trajectoire (58′). La frappe de Lukaku après une perte de balle ukrainienne était ensuite trop écrasée (65′). Plus le temps passait, plus les Bleus et Jaunes reculaient. Carrasco n’en profitait pas, son raid (un peu trop) solitaire finissait sa course dans les gants de Trubin.



La fatigue se faisait sentir côté ukrainien. Le gardien était de plus en plus sollicité à l’image du tir puissant de Yannick Carrasco à la 73ème. Dovbyk répondait à l’attaquant d’Al-Shabab mais n’inquiétait pas Casteels. Ce qui lui faisait une petite frayeur en revanche, c’était le corner direct de Malinovskyi qu’il repoussait in extremis, sauvait ainsi la Belgique de l’élimination. Sudakov avait une ultime chance d’offrir la qualification aux siens après une perçée dans la surface, mais son tir était trop axé sur Casteels. Le classement du groupe E ne bougeait plus et ne bougera plus. En conséquence de ce triste nul et du 1-1 entre Roumanie et Slovaquie, le parcours s’arrête ici pour l’Ukraine. La Belgique rencontrera, elle, l’équipe de France en huitièmes.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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