Euro 2024 : La Turquie scelle sa qualification et la sortie de la République Tchèque

CHAMPIONNAT D’EUROPE DE FOOTBALL 2024 – Très vite réduite à dix, la République Tchèque a tenu 45 minutes avant de céder au retour des vestiaires face à la Turquie. Malgré l’égalisation de Soucek, Cenk Tosun a scellé le match dans le temps additionnel en faveur des Turcs 2-1. Ces derniers terminent deuxièmes du groupe et batailleront contre l’Autriche pour le premier match à élimination directe.

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Avec une petite unité au compteur des groupes, la République Tchèque ne partait pas grande favorite de cette ultime rencontre face à la Turquie. Dans le rétroviseur, la formation d’Ivan Hasek voyait en plus la Géorgie à égalité de points. Cette dernière avait de son côté un défi de taille face aux Portugais, un défi relevé haut la main. Contrairement aux Tchèques…

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La République Tchèque réduite à 10 après vingt minutes

Dommage, les Tchèques avaient parfaitement entamé la rencontre avec une frappe sèche de Lukas Provod qui mettait Mert dans le bain (3′). Ce dernier se mettait une nouvelle fois en évidence au quart d’heure de jeu sur une tentative lointaine de Jurasek avant une tête non cadrée de Hranac, seul dans la surface turque (17′). Mais l’entame idéale tournait vite à la catastrophe. Alors que la Géorgie avait ouvert la marque face au Portugal, la vilaine semelle de Barak sur Arda Güler ne plaisait pas à Mr Kovacs. L’arbitre sortait le carton jaune, seulement voilà… le milieu de la Fiorentina venait d’être averti neuf minutes auparavant. Il voyait donc rouge et laissait ses partenaires à 10 dès la 20^ème minute.

[🎞️VIDEO] 🏆 #EURO2024
🟨🟨➡️🟥 Déjà deux cartons jaunes pour Barak !
➡️ La République Tchèque se complique la tache dès la 20eme minute !#RTCTUR #beINEURO2024 https://t.co/rBlvXTtHmK

— beIN SPORTS (@beinsports_FR) June 26, 2024

La République Tchèque ne se laissait pas décourager pour autant, mais fournissait forcément quelques espaces supplémentaires. Des espaces dans lesquels s’engouffrait notamment Arda Güler, bien repris par Krejci (27′). La pression s’intensifiait de minute en minute et les esprits s’échauffaient. On comptait davantage de biscottes que de tentatives cadrées pour la Turquie à la pause, celle-ci l’atteignant avec une bulle dans cet exercice. Il restait une occasion en or pour les Tchèques à la 45^ème mais une nouvelle fois, Mert était impérial. C’était l’opportunité à ne pas manquer pour Jurasek.

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Tosun scelle la qualification de la Turquie

Pour ne rien arranger au scénario tchèque, Stanek quittait ses coéquipiers sur blessure. Impérial sur la tentative de Yilmaz (46′), il repoussait ensuite celle de Yildiz mais le cuir revenait dans les pieds de Calhanoglu, chirurgical (51′). Battu, Stanek se pliait de douleurs suite à cette action et cédait sa place à Kovar. Ivan Hasek tentait de renverser le cours du match avec trois changements simultanés. Et contre toute attente, ses joueurs égalisaient. Sur une longue touche, Mert relâchait la gonfle, Soucek, au contact du gardien, ne se faisait pas prier. Un temps revu à la vidéo, ce but était finalement bien accordé, 1-1.

L’espoir renaissait pour les Tchèques, mais un nul restait insuffisant, la Géorgie ayant doublé la mise contre les Portugais -oui, oui ! Ils tentaient alors le tout pour le tout, les possessions se transformant principalement en longs dégagements vers l’avant dans l’attente de trouver une tête ou un pied amical. En vain, Cenk Tosun scellait la victoire de la Turquie 2-1 dans le temps additionnel et précipitait la sortie de la République Tchèque de l’Euro. Les Turcs, quant à eux, batailleront face à l’Autriche pour le premier match à élimination directe.

Türkiye through as group runners-up 🇹🇷👏
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— UEFA EURO 2024 (@EURO2024) June 26, 2024

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Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.