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Euro Handball féminin : La Norvège terrasse le Danemark et reste sur le toit de l’Europe

Sophie Clapier

Publié le

Euro Handball féminin La Norvège terrasse le Danemark et reste sur le toit de l’Europe
Photo Icon Sport

EURO FÉMININ HANDBALL 2024 – Les Danoises auront tenu tête à la Norvège l’espace d’une mi-temps mais la hiérarchie a finalement été respectée. Les championnes olympiques, portées par une impériale Silje Solberg, ont accéléré en seconde période pour décrocher leur troisième sacre continental consécutif (31-23), le 10ème de l’histoire norvégienne.

Pour nous Français, la finale de cet Euro 2024 entre la Norvège et le Danemark pouvait manquer de saveur. D’autant plus après la course à la médaille de bronze, perdue d’un but par les Bleues quelques minutes plus tôt. Mais dans le monde du handball, un affrontement entre les deux nations scandinaves restait néanmoins une affiche de prestige. Et celle-ci a tenu toutes ses promesses… du moins en première période.

Duel de gardiennes

Il y a eu peu de buts dans la première période, un rendement dû en grande partie à la réussite des deux gardiennes. Anna Kristensen et Silje Solberg se sont ainsi rendues les parades, cet échange durant plus de quatre minutes avant que Helena Hageso ne lance le compteur danois. Pour la Norvège, il faudra attendre davantage, plus de huit minutes. En feu lors du premier quart d’heure, la gardienne danoise aimantait tous les ballons mais lorsque Herrem lançait la machine, le Danemark n’était pas parvenu à créer un réel écart, pointant seulement à une petite longueur devant.

Les deux formations sont restées au contact pendant 30 minutes. Les Norvégiennes avaient finalement trouvé les solutions pour lancer Henny Reistad. Auteure de quatre buts en première période, cette dernière répondait à la réussite de Anne Mette Hansen. Mais le second quart d’heure était à mettre au crédit de Solberg, réglée sur les attaques venues des ailes notamment. De ce duel à distance entre les deux gardiennes, c’est la Norvège qui prenait finalement un infime ascendant à la pause.

La Norvège puissance 10

La possession en main pour la reprise, les Danoises obtenaient l’exclusion temporaire de Mette Tranborg et faisaient le break par l’intermédiaire de Skogrand. Pendant que Solberg poursuivait son travail de sape dans les cages norvégiennes, les sanctions s’enchaînaient pour le Danemark. Multipliant de surcroît les pertes de balle, les vice-championnes d’Europe restaient stériles offensivement et accumulaient de plus en plus de retard (12-16). Aagot Hansen réveillait tout ce petit monde mais une fois la machine norvégienne démarrée, difficile de l’arrêter.

Le jeu à 7 mis en place par le sélectionneur danois était parfaitement lu par les Norvégiennes, toujours plus loin au tableau d’affichage (15-22). Rikke Iversen, après une troisième suspension, quittait définitivement ses partenaires, symbole de la descente aux enfers des Danoises en cette seconde période. À quinze minutes du coup de sifflet final, la messe était dite (score final 31-23). Pour la dernière de Thorir Hergeirsson sur le banc norvégien, ses joueuses lui offrent, à titre personnel, un 6ème titre continental, le 10ème pour la Norvège et le 3ème consécutif. Monumental !

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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