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Basket-ball

Eurobasket U20 2024 : Les Bleuets sacrés au terme d’un thriller haletant face à la Slovénie !

Maxime Cazenave

Publié le

Eurobasket U20 2024 Les Bleuets sacrés au terme d'un thriller haletant face à la Slovénie
Photo FIBA

EUROBASKET U20 – L’Équipe de France s’est imposée en finale à Gdynia face à la Slovénie, 78-82. Au terme d’une partie accrochée, les Bleuets ont réussi à faire la différence dans le money time en renversant une situation mal embarquée. Pour sa dernière compétition, la génération Zacharie Perrin s’offre son premier titre sous le maillot bleu. Il s’agit également d’un doublé historique pour le basket français dans la compétition, un an après le titre de la génération Kamardine.

Un an après la déception de la finale perdue en Coupe du monde U19, les Bleuets avaient l’occasion de prendre leur revanche. Qualifiée en finale après avoir successivement écarté l’Espagne et la Grèce, la formation de Guillaume Vizade affrontait la Slovénie pour la suprématie européenne.

Une première mi-temps de séries

Les Slovènes partent fort dans le sillage de deux énormes shoots extérieurs du spectaculaire meneur, Urban Klavzar. Mais les débats sont plutôt équilibrés entre deux équipes se méfiant l’une de l’autre. L’adresse est au rendez-vous de part et d’autre, ce qui offre un début de rencontre plaisant. Mais une avalanche de pertes de balle va ensuite hachurer le restant du premier quart. Les Bleuets vont alors progressivement prendre l’ascendant dans le sillage de l’entrée en jeu étincelante de Roman Domon. Le Gravelinois agresse ses adversaires et claque 7 points qui remettent les Bleuets en tête (22-16).

Mais les Slovènes réagissent immédiatement face à des Bleuets qui perdent leur basket. Comme un symbole de leurs difficultés, deux possessions sont jetées aux ordures avant même de passer le milieu du parquet, et l’attaque est totalement enrouée. Au relais de Klavzar, Matija Samar aligne derrière l’arc pour profiter de ce temps faible (26-35). Après plusieurs minutes de disette, Romain Parmentelot stoppe l’hémorragie pour entamer un mini run qui sauve la mise. Les Bleuets passent un 9-0 pour égaliser avant que la Slovénie ne remette un coup de collier dans la dernière minute pour virer en tête à la pause (37-42).



Les Bleuets au forceps

Au retour des vestiaires, Guillaume Vizade intègre avec réussite Aurèle Brena-Chemille dans le cinq, l’Angevin claquant cinq points tout de suite pour remettre les compteurs à égalité une fois de plus. Le combat est lancé, les deux équipes se répondant du tac au tac sur de longues minutes. Le niveau de jeu est clairement monté avec un Zacharie Perrin (17 points, 9 rebonds) de plus en plus compliqué à arrêter et des snipers slovènes qui retrouvent la mire. Ce jeu du chat et de la souris va se prolonger jusqu’à la fin du quart (54-59).



Déterminés, les Tricolores se remettent en piste en s’appuyant sur une excellente défense récompensée par plusieurs interceptions consécutives. Cette bonne séquence n’est finalement pas récompensée, la faute à un cruel manque d’adresse à l’opposé. Les Slovènes font le dos rond et punissent cette inefficacité en validant quatre attaques (58-67). Dans ce match fou, rien n’est joué et cela se confirme encore. À l’approche du money time, les Bleuets vont égaliser suite à deux gros tirs extérieurs de Noah Penda (15 points, 14 rebonds) et Alexandre Bouzidi. Le thriller se poursuit inlassablement dans les dernières minutes dans une tension décuplée.

La supériorité physique des Tricolores se ressent au rebond dans le sillage de la doublette Penda – Perrin, et permet à Bouzidi de donner l’avantage (75-77). La défense tient ensuite le choc et les lancers sont assurés pour plier l’affaire. L’Équipe de France l’emporte finalement au bout d’un bras de fer haletant, 82-78, et est sacrée championne d’Europe ! Un après l’échec en finale de la Coupe du monde face à l’Espagne, ces Bleuets tiennent leur premier grand titre sous le maillot tricolore. Une juste récompense pour Guillaume Vizade et son staff, qui auront drivé avec réussite cette belle génération.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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