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Basket-ball

EuroCoupe Femmes : Désossée à Ferrol, l’ASVEL se retrouve dos au mur

Maxime Cazenave

Publié le

EuroCoupe Femmes : Désossée à Ferrol, l'ASVEL se retrouve dos au mur
Photo FIBA

EUROCOUPE FEMMES – L’ASVEL a réalisé une très mauvaise opération en prenant l’eau sur le parquet de Ferrol en demi-finales aller, 93-62. Les Lyonnaises ont été écrasées des Espagnoles décomplexées, menées par une excellente Claire Melia. Avec 31 points à remonter, les filles de Yoann Cabioc’h devront réaliser un miracle jeudi prochain pour renverser la tendance.

Une semaine après avoir éliminée Gérone, l’ASVEL s’attaquait à un autre club espagnol en Eurocoupe, avec cette fois la possibilité d’accéder en finale. Opposées à la surprenante équipe de Ferrol, les Lyonnaises avaient un statut de favorites à assumer. Battues à Gérone et à Galatasaray lors des tours précédents, les filles de Yoann Cabioc’h comptaient bien cette fois faire le boulot dès le match aller.

L’ASVEL se fait marcher dessus

Et elles vont s’atteler à ça d’entrée. La défense est immédiatement bien en place pour cadenasser les timides offensives adverses, et de l’alternance est trouvée en phase offensive pour coller un 9-0 rapide. Claire Melia va alors stopper le run en inscrivant successivement les cinq premiers points du club espagnol. Ce à quoi les Lyonnaises répondent en continuant de profiter de la présence imposante de Malonga sous le cercle. Seulement, les Espagnoles vont connaitre un coup de chaud offensif terrible qui leur permet de totalement renverser le match.

À cheval sur les deux premiers quarts, Ferrol ne rate plus un panier, et se nourrit en transition des échecs à répétition des Lyonnaises. La tête sous l’eau, ces dernières se font rouler dessus, et concèdent un cinglant 17-0 en l’espace de cinq minutes (19-31) ! Si la disette offensive est enfin stoppée par une Malonga bien esseulée, la maison est restée totalement désordonnée. Il faut que les Espagnoles commencent à rater des tirs ouverts pour que l’hémorragie soit enfin contenue. Sans être impériales, les Lyonnaises réduisent légèrement l’écart en allant chercher des lancers francs précieux. Mais Ferrol va annihiler ce début de remontée en retrouvant son efficacité dans le périmètre. Puis, la sniper Julie Pospisilova se charge d’asséner un véritable coup de massue derrière l’arc. Revenue à -9, l’ASVEL en caisse un 10-0, et se retrouve reléguée à +19 à la pause (30-49).

Sans répondant, l’ASVEL coule

À l’instar d’un lay-up facile raté par Francesca Pasa, le cauchemar s’est poursuivi au retour des vestiaires. Inarrêtable sous le cercle, Claire Melia a continué son chantier avec quatre points de rang. Même lorsque Juste Jocyte trouve la faille à trois points à deux reprises, c’est encore Melia qui lui répond pour maintenir l’écart. Incapable d’enchainer les stops, l’ASVEL se fait punir en conséquence, et l’addition devient extrêmement lourde à 15 minutes du buzzer (40-68). Il n’est alors plus question de gagner le match, mais seulement de limiter l’écart en vue du retour. Cependant, avec une adresse catastrophique (43% à deux deux points, 16% à trois points) et un repli défensif trop facilement mis hors de position, difficile d’espérer quoi que ce soit.

Face à un adversaire en confiance, et porté par une salle incandescente, les filles de Yoann Cabioc’h ne vont jamais trouvé la solution. Au contraire, ce sont elles qui continuent de se faire malaxer par les bons choix effectués en attaque par leurs adversaires. Agressive, Deyshanette Harris tente de mener la révolte, mais comme Malonga dans le premier acte, le collectif ne suit pas. Pendant ce temps, Ferrol continue son orgie offensive en alignant les filoches, empêchant ainsi toute possibilité de retour lyonnais. Les minutes s’égrènent, et le scénario du match ne va pas bouger d’un pouce.

Écrasée, l’ASVEL va même voir l’écart franchir la barre des trente points en fin de match, et se fait crucifier par un dernier panier au buzzer de l’incontournable Claire Melia (27 points). En perdant lourdement 93-62, l’ASVEL dispose d’un retard de 31 points à combler au match retour. Il faudra donc un miracle pour retrouver les Lyonnaises en finale.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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