EuroCoupe Femmes : L’ASVEL étouffe Galatasaray dans la deuxième période et file en quarts

EUROCOUPE FEMMES 2024/25 – Maintenue sous pression par Galatasaray au terme de la première période, l’ASVEL a pris les choses en main dans le deuxième acte. Dominantes au retour des vestiaires, les Villeurbannaises ont complètement fait plier les Turques dans le dernier quart-temps grâce à une folle réussite. Renversant la marque du match aller avec ce succès 87-56, l’ASVEL valide ainsi son ticket pour les quarts de finale.

Après avoir essuyé une défaite frustrante de cinq points au match aller, l’ASVEL n’avait plus le droit à l’erreur pour se qualifier en quarts de finale. Face à l’un des favoris de la compétition, le Galatasaray, la marche ne semblait pourtant pas si haute que ça. Elle ne l’était clairement pas.

Galatasaray met l’ASVEL sous pression

Le départ a été plutôt bon pour l’ASVEL qui aurait pu néanmoins davantage profiter du manque de réussite offensif de Galatasaray. Avec un 0/10 initial au tir, les Turques n’encaissaient qu’un 10-0 en cinq minutes, un écart bien trop maigre pour permettre aux Villeurbannaises de respirer. D’autant plus que lorsque l’adresse est revenue chez les visiteuses, celle des hôtes s’est peu à peu évaporée. Et le différentiel, maintenu à 5 unités en fin de 1^er quart-temps, a ainsi continué de diminuer.

Juste Jocyte things 💎🥷#EuroCupWomen x @ASVEL_Feminin pic.twitter.com/xuwUCnAi5P

— EuroCup Women (@EuroCupWomen) January 15, 2025

Le temps faible offensif de Madeleine Malonga dans le deuxième quart était compensé par sa prestation défensive et la prise en main du scoring par Juste Jocyte (18 points ce soir). Avec 8 points consécutifs pour l’ASVEL dont deux tirs primés, l’ailière a permis aux siennes de rester aux commandes. Mais sous la montée en puissance de Brianna Fraser et Galatasaray, les Villeurbannaises n’avaient toujours pas qualification acquise à la pause, malgré la courte mène (38-37).

Une deuxième période à sens unique

Il fallait une victoire de 6 points pour les joueuses de Yoann Cabioc’h afin de franchir les huitièmes, l’écart sera explosé ! Sous l’impulsion d’une Madeleine Malonga retrouvée (18 points, 14 rebonds, 2 contres), l’ASVEL a répondu aux ficelles de Fraser et Li, comptant jusqu’à 12 unités d’avance à la fin du troisième quart-temps. Plus rien ne rentrait pour Galatasaray dans ces dix minutes et les rebonds étaient pour la plupart récupérés par les Villeurbannaises qui allaient poursuivre leur chantier.

Car TOUT tombait dedans pour ces dernières. Dayshanette Harris a propulsé l’ASVEL à +15 mais ce n’était rien à côté de ce qui attendait les Turques. Avec une adresse insolente dans le quatrième quart-temps (12/14 dont 3/3 à 3 points), le collectif lyonnais a vite coupé court au suspense. Là où le Galatasaray a peiné à inscrire 25 points dans la deuxième mi-temps, l’ASVEL en aura planté 35 dans les dix dernières minutes. Direction les quarts de finale pour les Villeurbannaises avec un succès final de plus de 30 pions 87-56.

✅ Elles l’ont fait ! Au terme d’une incroyable deuxième mi-temps, nos Lionnes terrassent Galatasaray et se qualifient pour les quarts de finale d’Eurocup ! Quelle folie !#ASVElles #RugirAuPalais pic.twitter.com/QWwdDgdAFT

— LDLC ASVEL Féminin (@ASVEL_Feminin) January 15, 2025

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.