Nous suivre

Basket-ball

EuroCoupe (J12) : Deux de chute pour la JL Bourg contre Venise

Sophie Clapier

Publié le

EuroCoupe (J12)  Deux de chute pour la JL Bourg contre Venise
Photo Icon Sport

EUROCOUPE 2024/25 – Au terme d’une fin de match étouffante et frustrante, la JL Bourg s’incline contre Venise (99-102). Les Bressans paient un troisième quart-temps cauchemardesque et manquent une belle opportunité de s’installer plus confortablement dans le top 6 de leur groupe.

Vainqueurs de Venise au match aller, les Bressans retrouvaient les Italiens avec une belle occasion de s’asseoir davantage dans le top 6 de leur groupe. 4ème avec 6 victoires pour 5 défaites, la JL Bourg avait, de plus, fait le plein de confiance quelques jours plus tôt avec un succès tonitruant sur les terres de Cholet. Venise affichait de son côté un bilan inverse en EuroCoupe (5-6) mais restait sur trois victoires en quatre rencontres dans la compétition.

McGruder fait des dégâts longue distance

Les points ont vite grimpé dans la rencontre. Pas de temps de chauffe, les deux équipes ont très tôt trouvé de la réussite, dans deux secteurs différents. Alors que Venise commençait à dégainer longue distance, la JL répondait à l’intérieur grâce à l’agressivité de Jordan Usher. Avec 8 points en 13 minutes, l’ailier répondait à cette adresse extérieure italienne. Après dix minutes, le score affichait déjà 33 unités du côté des hôtes, 31 pour les visiteurs. Et si les joueurs de Frédéric Fauthoux ont resserré les rangs défensivement lors du second quart, ça n’a pas empêché le Reyer de trouvé la mire.

Il y avait toujours une réponse de Venise, à l’image de ce 3 points rendu par Rodney McGruder à Maxime Courby à l’entame du deuxième quart-temps. Venait alors l’instant du jeune Wilson Jacques. 4 points et une interception plus tard, il remettait la JL sur les bons rails (44-38). Malgré quelques fautes évitables, sa première en EuroCoupe est réussie. Mais le différentiel était, lui, très vite réduit à néant avant de basculer en faveur des adversaires. En cause, toujours cette adresse derrière l’arc. C’est simple, Venise avait manqué plus de lancers francs (10/14) que de trois points (8/11) dans la première période avec cinq tirs primés à mettre au crédit du seul McGruder. Avec une dernière possession mal négociée, les Italiens permettaient néanmoins à Nelson d’égaliser au buzzer avant la pause (56-56).

La JL Bourg se perd dans le troisième quart

Le retour des vestiaires était catastrophique pour la JL Bourg. Malgré un point gratté sur une faute technique, les Bressans étaient bien incapables de trouver les solutions dans le jeu. Mfiondu Kabengele, qui avait commencé un chantier dans la raquette bressane en première période, reprenait les travaux. L’écart grimpait ainsi à +12 pour Venise (57-69) alors que la réussite fuyait toujours autant les hôtes malgré les tirs ouverts. Le run italien se poursuivait, encore et encore, seul Kevin Kokila ayant rajouté un point sur la ligne à 2′30 du dernier quart. Les temps morts de Fauthoux n’y changeaient rien avant un bref sursaut d’orgueil d’Hugo Benitez. Mais 9 points, voilà tout ce qu’aura marqué la JL Bourg dans ces dix minutes, reléguée dorénavant à 18 longueurs.

Le 4ème quart-temps n’avait rien à voir avec le précédent. Jordan Usher (24 points) remettait la machine en route et la défense bressane se plaçait sur toutes les trajectoires. Avec un run de 15-1 la JL revenait à deux petites possessions. Kabengele stoppait l’hémorragie italienne mais Venise très vite dans la pénalité, la JL grapillait quelques lancers francs. Puis Maksim Salach envoyait deux flèches longue distance et enflammait l’Ekinox en remettant les siens aux commandes (89-88). Les Bressans pensaient avoir fait le plus dur mais dominés dans le secteur intérieur (26 points pour Kabengele), prenaient un nouvel éclat dans les dernières minutes, irrécupérable.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *