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EuroLigue 2024-2025

EuroLigue (J12) : L’ASVEL se relance en écrasant l’Anadolu Efes

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue (J12) : L'ASVEL se relance en écrasant l'Anadolu Efes
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2024/25 – L’ASVEL a décroché son quatrième succès de la saison en se défaisant de l’Anadolu Efes, 97-82. Après un premier acte délicat où ils ont concédé 55 points, les hommes de Pierric Poupet ont littéralement écrasé la deuxième période face à des Turcs restés aux vestiaires à la pause. Après Paris et Monaco, les clubs tricolores ont fait carton plein cette semaine !

Battu par Monaco la semaine dernière, l’ASVEL retrouvait le chemin de l’Euroligue en recevant un Anadolu Efes blessé, successivement battu par Paris dans la compétition, mais aussi le Fenerbahçe en Super Lig turque. Sans Edwin Jackson, forfait, mais également Admiral Schofield, coupé, le club lyonnais devait retrouver de la défense pour espérer quelque chose.

La défense de l’ASVEL absente

L’entame de match se résume à un duel de pivots 100% tricolore entre Joffrey Lauvergne et Vincent Poirier. Bien plus à l’aise dans la circulation du ballon, l’Anadolu dissèque la défense lyonnaise, et trouve des shoots ouverts. Darius Thompson à deux reprises puis Ercan Osmani s’en délectent pour valider un 4/5 derrière l’arc en cinq minutes (10-19). Il faut attendre l’ouverture du banc pour voir l’ASVEL reprendre du poil de la bête. Derrière la défense de fer d’Andre Roberson, les locaux ferment les espaces aux Turcs, et agressent ces derniers dans la raquette pour infliger un 10-0 bienvenu. Seul un shoot à trois points tardif permet à l’Anadolu de conserver la tête à l’issue d’un premier quart en deux temps (22-25).

Mais l’ASVEL poursuit sur sa bonne lancée en alignant les points sur chaque attaque ou presque. Sur une transition rapide bouclée par un énorme dunk de Neal Sako, Tomislav Mijatovic stoppe le jeu, alors que les Lyonnais ont repris les commandes (31-29). L’ASVEL se montre dominatrice en proposant une belle alternance, que ce soit avec Tarik Black en force, ou Shaquille Harrison en pénétration. Mais en oubliant de défendre de l’autre côté du parquet. L’Anadolu s’en remet aux 13 points en quelques minutes de Rodrigue Beaubois pour rester au contact. Incapable de faire des stops, l’ASVEL se fait alors punir dans les deux dernières minutes, et se retrouve à huit points à la pause (47-55). Face à un adversaire en totale réussite, fort de pourcentages insolents (77% de réussite à 2 points, 58% derrière l’arc).

L’Anadolu reste aux vestiaires, l’ASVEL cartonne

Si Thompson plante un shoot à trois points d’entrée, l’ASVEL sort des vestiaires avec de meilleures intentions. La doublette Théo Maledon Neal Sako fait preuve d’efficacité, et la défense arrive enfin à limiter les Turcs en provoquant quantité de turn-overs. Suite à plusieurs séquences brouillonnes, David Lighty fait exploser la LDLC Arena en ramenant son équipe à seulement quatre unités (59-63). En difficulté, l’Anadolu calme le jeu, et essaie d’aller chercher des points sur la ligne, sans réussite. L’ASVEL est reboostée, et poursuit sa remontada sereinement. À la baguette, Nando De Colo enchaîne un trois points et un caviar pour Sako, avant d’initier un contre débouchant sur un dunk de Joffrey Lauvergne (18 points). Face à un Anadolu méconnaissable, Les Lyonnais remportent le troisième quart 23-11 (70-67) !



Et ce n’est pas fini ! Si l’on pouvait craindre un réveil turc, celui-ci n’interviendra jamais. Les hommes de Mijatovic se décomposent littéralement en proposant un basket insipide, bourré de déchet. Ces derniers se font rouler dessus sans esquisser la moindre réaction. Disposant de toutes les libertés, Nando De Colo (17 points) égalise un véritable one-man show qui va lancer cinq minutes dingues. Les Lyonnais sont en feu, et collent un cinglant 20-4 qui tue définitivement le match (90-71) ! La rencontre se clôt donc sur un véritable blow-out, dont l’ASVEL sort vainqueur sur un score détonant : 97-82.



En douze journées seulement, le club lyonnais a déjà quasiment atteint son total de victoires obtenues lors du dernier exercice (9) en décrochant là sa quatrième victoire. Une victoire sur laquelle Pierric Poupet va pouvoir bâtir, notamment sur cette deuxième période phénoménale. Au classement, le club tricolore s’éloigne de la dernière place, et recolle même au Maccabi et au Partizan, à égalité au 14e rang.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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