EuroLigue (J12) – Première rêvée pour Spanoulis : victoire de Monaco chez les champions en titre !

EUROLIGUE 2024/25 – Premier match de Vassilis Spanoulis au coaching et première victoire pour l’AS Monaco ! Et pas contre n’importe qui, puisque les Monégasques ont réalisé un exploit sur le parquet du Panathinaïkos (score final 88-91). La légende grecque a directement apporté sa patte : ses joueurs ont livré une prestation séduisante en attaque, avec une balle qui circule entre tous et peu de jeu en isolation.

Le symbole était beau pour la grande première de Vassilis Spanoulis avec la Roca Team : un match à l’extérieur, dans la ville où il a passé toute sa carrière (Athènes), et face à son ancienne équipe ainsi que celle de deux de ses joueurs (Mike James et Georgios Papagiannis). Ses nouveaux joueurs ont offert un beau cadeau au meneur légendaire de l’EuroLigue reconverti coach. Seulement onze jours après le licenciement de Sasa Obradovic et trois après la prise de fonction de Spanoulis, la tâche était pourtant difficile, puisque les Monégasques affrontaient le Panathinaïkos, champion en titre, chez lui. Même si le club grec n’est pas aussi dominant que la saison dernière, le battre dans ces conditions relève de l’exploit.

Le Panathinaïkos reste un club avec une armada redoutable d’ex-NBAers. « Ce sont les champions en titre pour une raison, on sait que ça ne va pas être facile » indiquait Alpha Diallo à la mi-temps au micro de l’EuroLeague. L’ailier monégasque a été un grand artisan de la victoire des siens, puisqu’il termine homme du match avec 24 points, 7 rebonds et 35 d’évaluation. Le mauvais coup au visage qu’il a pris en première période par Kendrick Nunn (23 points) a démultiplié sa motivation de bien faire. Le n°11 de la Roca Team a aussi bénéficié du jeu étonnamment collectif de son équipe, qui a distribué… 26 passes décisives pour seulement 8 pertes de balle. Tous les joueurs ont été impliqués, notamment par un Mike James pour une fois en mode altruiste (6 points, 10 passes). La patte de l’ex-grand passeur Vassilis Spanoulis se fait déjà ressentir à ce niveau-là.

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— AS Monaco Basket 🇲🇨 (@ASMonaco_Basket) November 29, 2024

Un money-time géré collectivement

Cette propension à faire circuler la balle s’est illustrée dans le money-time, après un match serré tout le long. Alors que sous Obradovic, Mike James et Élie Okobo (14 points, 5 passes) auraient vampirisé la balle avec des isolations, tout le monde a pu mettre son panier dans les dernières minutes, d’Alpha Diallo à Vitto Brown (9 points). Mais un homme s’est tout de même muté en sauveur : Jordan Loyd (15 points, 5 passes). Alors que le Panathinaïkos était en train de revenir, il a marqué un shoot à 3-points salvateur à 30 secondes du terme (86-88), au terme d’une succession de passes. Avant d’enfoncer le clou 20 secondes plus tard avec deux lancers-francs.

Après la rencontre, le nouveau coach était satisfait : « C’était un très bon match de notre part. On n’a eu que deux jours pour se préparer, tout n’était pas prêt. Mais je ne peux pas me plaindre de l’effort collectif, 26 passes décisives ! Quand je suis arrivé à Monaco, je leur ai dit qu’avec tout ce talent, il fallait faire circuler la balle davantage. On doit jouer ensemble et créer un environnement compétitif, donc je suis très content ce soir. » En face, le pivot français Mathias Lessort s’est une nouvelle fois illustré, comme il en a l’habitude face à son ancienne équipe (22 points, 11 rebonds). Mais il s’est frustré du manque de sérieux défensif de son équipe. Pour cause, avec cette deuxième défaite consécutive, le Panathinaïkos descend en 6e position au classement. L’AS Monaco remonte elle en 4e position, au pied d’un podium mené par… Paris.

Three certainties for life…

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— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) November 29, 2024

Journaliste/rédacteur depuis mars 2017 - Amoureux de la petite balle jaune et du gros ballon orange qui traîne sa carcasse sur Dicodusport depuis 2017. Rafael Nadal et LeBron James sont les meilleurs joueurs de l'histoire.