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EuroLigue 2023-2024

EuroLigue (J15) : Le Panathinaïkos crucifie Monaco au buzzer

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue (J15) : Le Panathinaïkos crucifie Monaco au buzzer
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2023/24 – L’AS Monaco s’est inclinée face au Panathinaïkos à Gaston-Médecin, 91-90. En contrôle durant trois quart temps, les Monégasques se sont effondrés dans le dernier quart, avant de se faire crucifier au buzzer par Marius Grigonis. 

Une semaine après le revers subi à Istanbul, l’AS Monaco retrouvait Gaston-Médecin dans le cadre de la 15e journée. Opposée au Panathinaïkos, la Roca Team devait l’emporter pour éviter de glisser hors du Top 6. Face à une équipe contre laquelle ils affichent un bilan de quatre victoires en autant de rencontres sur les deux dernières années, les Monégasques partaient légitimement favoris.

Une première période en mode diesel pour la Roca Team

Le début de rencontre va pourtant se révéler difficile. La défense tarde à se mettre en place et se fait punir. A la baguette, Kostas Sloukas contrôle le tempo et attaque le cercle tandis que Marius Grigonis aligne les shoots extérieurs. Moins tranchants, les Monégasques subissent et laissent les Grecs prendre les commandes avec autorité (10-18). La casse va être limitée grâce aux bonnes rentrées en jeu de Walker et Cornelie en fin de premier quart, sans que cela ne règle durablement les problèmes défensifs. Comme un symbole de cette entrée en matière délicate, l’ASM empile les les pertes de balle.

Toutefois, cette dernière va finalement se mettre en route en réalisant une énorme séquence conclue par un trois points de Kemba Walker pour faire la bascule (31-28). La Roca Team montre un visage ben plus consistant dans le second quart, et étripe la défense grecque. Mike James se met au diapason afin de poursuivre l’effort. Si les Grecs redressent timidement la tête, ils vont subir un dernier putsch monégasque dans les dernières secondes avant la pause. Une action à trois points de John Brown permet ainsi de prendre huit points d’avance après avoir passé un sublime 28-17 (47-39).

Monaco s’effondre dans le dernier quart

La mi-temps ne va pas altérer les bonnes volontés monégasques. Avec un Mike James virevoltant à la baguette et ses ailiers défensifs, l’AS Monaco continue d’étouffer le Panathinaïkos. Le meneur américain régale par ses pénétrations et met son équipe sur orbite (55-42). En cruel manque de solutions offensives pour contrecarrer une excellente défense, Mathias Lessort et ses partenaires sont au bord de l’asphyxie durant tout le troisième quart et survivent en grattant des lancers francs précieux. Puis, deux énormes shoots de Luca Vildoza vont relancer totalement les débats. le meneur argentin insuffle une nouvelle dynamique et les Grecs collent un 10-1 (61-56). Sans paniquer, les troupes de Sasa Obradovic vont rapidement réagir pour reprendre le large avant d’aborder l’ultime période (67-56).

Alpha Diallo va poursuivre l’effort dans la continuité en alignant deux filoches extérieures de rang. Poussés par une énorme activité symbolisée par un rebond offensif productif, Kemba Walker est à la conclusion pour redonner de l’air à l’ASM (78-66). Mais encore une fois, les Grecs ne cèdent pas et enchaînent les séquences positives pour recoller à seulement trois unités dans le money-time. Monaco coule progressivement et prend les claques les unes après les autres. Suite à un lay-up de Nunn, le Pana n’est plus qu’à une seule unité, puis égalise à 84-84. Sous pression, l’ASM reprendre quatre unités d’avance, mais craque totalement, laissant son adversaire recoller une nouvelle fois grâce à Lessort.

Puis, Élie Okobo fait la différence pour remettre l’ASM devant à deux secondes du buzzer. Il dispose également d’une faute, mais rate ce dernier sans toucher le cercle, donnant ainsi une dernière balle aux grecs dans le camp monégasque. Le coup de poignard que l’on sentait venir va alors arriver au buzzer sur un shoot à trois points monumental de Marius Grigonis. Suite à un dernier quart cataclysmique, l’ASM s’incline 91-90, et laisse filer une victoire qui lui était promise.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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