EuroLigue (J5) : L’AS Monaco prend sa revanche sur l’Olympiakos

EUROLIGUE 2022-2023 – Éliminée en quarts de finale par l’Olympiakos lors de la dernière édition, l’AS Monaco a pris sa revanche sur le parquet grec en s’imposant (76-81). Portée par un duo Élie Okobo – Mike James inarrêtable et une défense solide, l’ASM remporte son quatrième succès en cinq rencontres. 

Plusieurs mois après l’incroyable série perdue en quarts de finale, l’AS Monaco retrouvait l’Olympiakos. Un club grec actuellement en pleine confiance, toujours invaincu après 4 journées, et qui compte sur le meilleur marqueur de la compétition, en la personne de Sacha Vezenkov (23 points de moyenne). De son côté, l’ASM restait sur une victoire à Athènes sur le parquet du Panathinaïkos, et espérait rééditer la performance au Pirée.

Un combat équilibré

D’entrée, l’intensité physique et défensive déployée de part et d’autre est énorme, mettant dans l’ambiance d’une grosse affiche. Chaque panier est difficile à aller chercher. Thomas Walkup et Mike James se répondent pour assurer le scoring. Ce dernier inscrit les neuf premiers points monégasques en l’espace de cinq minutes (9-8), ce qui permet alors de compenser de nombreuses pertes de balle. Le meneur américain fait la pluie et le beau temps, mais peut s’appuyer sur une défense imperméable et un rebond dominant pour faire virer la Roca Team en tête après un premier tiers accroché (17-16).

Le rythme ne baisse pas, et l’ASM reste aux commandes en profitant de la défaillance extérieure de leur adversaire, seulement sauvé par la sérénité de Sacha Vezenkov. Les Monégasques peuvent compter sur un Élie Okobo percutant au relais de James. Mais aucune différence ne se fait et le score reste extrêmement resserré. Shaquille McKinssis fait notamment mal en transition pour maintenir les Grecs sous la possession. Progressivement, Kostas Sloukas met la main sur le rencontre par sa distribution, et McKinssis continue à réaliser un chantier par son hyperactivité. La pause arrive alors que le momentum basculait clairement pour les Grecs (33-37).

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— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) October 27, 2022

Mike James et Élie Okobo font sauter le verrou grec

Ce qui se confirme au retour des vestiaires, avec de mauvaises attaques qui s’enchaînent, et des paniers faciles pour l’Olympiakos (33-41). Au bord de la rupture, l’ASM va alors accélérer. En l’espace de deux minutes, Jordan Loyd plante huit points consécutifs avant que Mike James ne vole un ballon pour filer reprendre l’avantage. Les intérieurs vont ensuite prendre le relais à l’image de Donta Hall et Donatas Motiejunas pour commencer à faire vaciller un Olympiakos incapable de marquer, à l’exception de quelques banderilles rares derrière l’arc. Élie Okobo (23 points) va alors créer seul une belle différence en mettant deux trois points successifs (59-51).

Dans leur élan, les Monégasques ne relâchent pas leur effort. Mike James (20 points, 6 rebonds, 5 passes) appuie là où ça fait mal pour bonifier la bonne passe des siens. L’Olympiakos prend totalement l’eau et voit une ASM surpuissante prendre le large à huit minutes du buzzer (66-54). La différence semble faite, mais les Grecs restent dangereux, appuyés par un public bouillant. A l’aube du money-time, Shaquille McKinssis encore remet la pression (66-58).

Toutefois, Monaco était plus fort ce soir, et tient jusqu’au bout sans trembler. Okobo gratte ainsi des points précieux sur la ligne, alors que la défense tient en respect de manière autoritaire l’attaque grecque. Au final, la Roca Team valide son quatrième succès en cinq rencontres, 81-76, et poursuit son excellent début de saison en s’offrant une victoire prestigieuse.

Un jour comme les autres en EuroLeague pour .

19 points, 5 rebonds, 5 passes avec encore 7 minutes à jouer.

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— SKWEEK (@skweektv) October 27, 2022

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.